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Syrie: Il est urgent de fixer une date pour la conférence Genève-2, selon Kerry

| 14.10.2013
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Syrie: Il est urgent de fixer une date pour la conférence Genève-2, selon Kerry
© DR / Autre Presse
Syrie: Il est urgent de fixer une date pour la conférence Genève-2, selon Kerry
LONDRES - Le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, a déclaré lundi qu'il était urgent de fixer une date pour la conférence internationale de paix sur la Syrie, dite Genève-2, après un entretien avec l'émissaire de l'ONU pour la Syrie Lakhdar Brahimi.

Nous pensons qu'il est urgent de fixer une date pour convoquer la conférence (Genève-2) afin de travailler à une nouvelle Syrie, a déclaré à Londres le secrétaire d'Etat américain.

Le représentant spécial Brahimi et moi-même avons accepté, comme beaucoup d'autres, qu'il n'y avait pas de solution militaire en Syrie, a-t-il également déclaré, précisant que M. Brahimi allait se rendre prochainement dans la région où il rencontrera tous les pays et les parties concernés.

Nous estimons que le président Assad a perdu la légitimité nécessaire pour être un rassembleur qui pourrait rapprocher les parties, et qu'il est clair que pour mettre en oeuvre Genève-1, qui est la seule justification d'une conférence Genève-2, il doit y avoir une transition gouvernementale, il doit y avoir une nouvelle entité au pouvoir en Syrie, a déclaré John Kerry.

A Moscou, la Russie a appelé lundi les Etats-Unis à convaincre l'opposition syrienne d'assister à la conférence internationale de paix sur la Syrie, dite Genève-2, après le refus d'un important groupe d'opposition de participer à la conférence prévue à la mi-novembre.

Le Conseil national syrien (CNS), groupe le plus important de l'opposition syrienne, a affirmé dimanche qu'il ne participerait pas à cette conférence, ce qui porte un coup sérieux à la crédibilité de ces négociations voulues par les Américains et les Russes.

L'initiative d'une nouvelle conférence internationale à Genève, rassemblant notamment des représentants du gouvernement syrien et de l'opposition, avait été lancée en mai par le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov et son homologue américain John Kerry, en vue de mettre fin au conflit.

Mais l'organisation de cette réunion a été repoussée à plusieurs reprises en raison de désaccords sur les objectifs et les participants, notamment entre la Russie, alliée du régime de Damas, et les Occidentaux.

Genève 2 doit reprendre les grandes lignes d'un accord international sur une transition politique en Syrie, signé le 30 juin 2012 à Genève mais jamais appliqué.

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