Après les élections, l'Iran continuera d'être jugé sur ses actes, dans le domaine nucléaire comme dans celui du terrorisme. L'Iran doit se conformer aux demandes de la communauté internationale d'arrêter son programme nucléaire et de cesser la propagation du terrorisme dans le monde, ajoute le texte.
Le ministère a par ailleurs implicitement remis en cause la modération attribuée au nouveau président iranien.
Le président élu en Iran a été sélectionné par l'ayatollah Khameini qui a disqualifié et empêché les candidats qui ne conformaient pas à ses vues extrémistes de se présenter, affirme-t-il.
Un haut responsable israélien a de son côté pris acte du désir de changement exprimé par les électeurs iraniens.
Le peuple iranien a signifié à ses dirigeants qu'ils sont opposés à la voie qui a mené à des sanctions et rendu leur vie plus difficile, a déclaré à l'AFP ce haut responsable, qui a requis l'anonymat.
Si l'Iran ne respecte pas les demandes de la communauté internationale et ne cesse pas immédiatement son programme nucléaire, la communauté internationale doit accroître sa pression sur l'Iran, a-t-il ajouté.
Il se faisait ainsi l'écho de déclarations du ministre israélien de la Défense Moshé Yaalon, qui s'était déclaré, avant les résultats de l'élection iranienne, favorable à un durcissement des sanctions contre l'Iran, quelle que soit l'issue du scrutin.
Il faut durcir les sanctions contre l'Iran et faire comprendre à ce pays que l'option militaire reste sur la table pour freiner les progrès de son dangereux programme nucléaire, avait affirmé le ministre, en visite aux Etats-Unis, cité par la radio.
Mercredi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait déjà affirmé que l'élection présidentielle en Iran ne changerait rien à la politique de Téhéran. Il y aura toujours un seul homme au pouvoir cherchant la puissance nucléaire, avait insisté M. Netanyahu à propos de M. Khamenei.
Israël --considéré comme la seule puissance nucléaire de la région-- et les pays occidentaux soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme d'énergie civile, ce que Téhéran dément.
AFP