L'UE "doit présenter en tant que telle un très fort engagement" lors de la réunion internationale organisée fin septembre par l'ONU à New York, a plaidé la commissaire à l'Aide humanitaire, Kristalina Georgieva. Elle a appelé les Etats membres à "chiffrer" d'ici là leurs contributions, pour compléter l'enveloppe de quelque 150 millions d'euros (181 millions de francs) déjà débloquée par Bruxelles.
Au cours de la réunion, une dizaine de pays ont fait part de leur engagement à débloquer des fonds et des moyens, dont l'Allemagne qui a indiqué être disposée à accueillir des malades.
Ne pas isoler les pays
La Commission s'est engagée à "lancer sans délai les préparatifs" pour une telle coordination. "Si nous voulons envoyer du personnel sanitaire et humanitaire sur place, nous devons leur assurer que nous pouvons les rapatrier", a indiqué le commissaire à la Santé, Tonio Borg.
"Nous devons isoler la maladie, mais surtout pas les pays", a-t-il aussi insisté, face aux tentations des compagnies aériennes de couper les ponts avec les pays touchés, au premier rang desquels la Guinée, le Sierra Léone et le Liberia.
Appel de Kofi Annan
Dans l'autre côté de l'Atlantique, le président américain Barack Obama va demander au Congrès américain une enveloppe de 88 millions de dollars (82 millions de francs) pour lutter contre le virus Ebola en Afrique de l'ouest, a rapporté lundi le "Wall Street Journal".
Quant à l'ex-secrétaire général de l'ONU Kofi Annan, il a lancé à Genève un appel urgent à une aide accrue aux pays touchés par l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest. Il faut des mesures rapides et exceptionnelles, a-t-il dit.