Selon ces deux organisations, le traitement des données d'observation a révélé que les opérations de révision des listes électorales se sont déroulées globalement dans de bonnes conditions.
Les deux organisations disent avoir constaté des dysfonctionnements concernant essentiellement les pannes de matériel, le déploiement tardif des kits d'enrôlement au démarrage de l'opération et la pénurie de cartes vierges.
"Au moins 450 alertes par messages et appels téléphoniques ont été faites à la CENI. Dans plus de 90% des cas d'alertes, des réponses ont été apportées par la CENI et ses démembrements pour corriger les irrégularités constatées", a indiqué Paul Amégakpo, coordonnateur général de la mission qui estime que le défi majeur demeure la radiation systématique des personnes décédées pour une meilleure épuration du fichier électoral.
La CNSC et la SYCED proposent à la CENI, aux autorités et politiques, aux partis politiques, aux organisations de la société civile et aux citoyens de contribuer à leur manière aux radiations systématiques des personnes décédées afin que les élections se déroulent dans de bonnes conditions.
Avant le début des opérations, le président de la CENI avait annoncé que les personnes qui seraient enrôlées lors de cette révision des listes électorales ne dépasseraient pas 600.000 électeurs. Le fichier électoral d'avant les élections législatives de juillet 2013 comporte 3.044.000 électeurs.