"Ce ne sera probablement pas la loi de 2006 qui s'appliquera", a déclaré Mohamed Bazoum à la télévision nationale samedi dernier, confirmant ainsi que le pays pourra renoncer à durcir le régime d'imposition d'Areva en raison du bas niveau des prix de l'uranium.
Comme tout les10 ans, L'état Nigérien et le géant minier Français renégocient le contrat qui les lie, cependant, un bras de fer s'est installé entre les deux parties. Le Niger voulant revoir à la hausse les taxes imposées à Areva selon les nouvelles lois de 2006 qui porteraient les redevances de 5,5% actuellement à jusqu'à 12% du chiffre d'affaires, en fonction des profits.
Les deux parties n'étant pas arrivé à un accord à la date butoir du 31 décembre 2013, la production d'uranium sur les deux sociétés d'Arlit la Cominac et la Somaïr ont été arrêtées le 1er janvier 2013.
Areva soutenant qu'en raison du caractère vieillissant des deux mines et de la baisse de la demande mondiale d'uranium, consécutive à la catastrophe de Fukushima en 2011, il n'était pas possible d'appliquer ces nouvelles taxes.Les autorités nigériennes qui ont soutenu qu'une fermeture des mines n'étant pas leur intérêt.
Le 21 décembre Plus d'un millier de manifestants ont défilé devant les locaux d'Areva à Niamey pour exiger une revue à la hausse des contrats imposés à la société minière, Le Niger représente plus d'un tiers de la production d'uranium d'Areva.
Nanita