« Nous sommes encore au stade de l'enquête. On ne peut parler de preuve. Mais nous avons un certain nombre d'indices qui nous permette de dire qu'il est possible que cette infraction soit établie », a déclaré le procureur de la république adjoint, M. Chaïbou Samna, lors d'un point de presse animé samedi à Niamey.
Dans ce dossier une trentaine de personnes ont été interpellées à la police judiciaire.
Aujourd'hui elles sont dix-sept personnes dont 12 femmes placées en détention à la prison civile de Kollo à une vingtaine de kilomètres de Niamey, la capitale du Niger.
Les personnes écrouées dans cette affaire sont accusées de '' supposition de bébés'', faux et usage du faux'' et de ''fausses déclarations de naissance''.
Ces actes sont punis par le code pénal nigérien.
Selon M. Chaïbou Samna pour la ''supposition de bébés'', c'est une peine de deux à huit ans que prévoit le code pénal nigérien.
Cette affaire a été révélée par un journal local depuis le mois de janvier. Et l'enquête a été conduite par la police du Nigeria, du Bénin et du Niger dans le cadre de coopération policière.
SMZ/of/APA