Ces responsables s'exprimaient au cours d'une conférence de presse à quelques heures de l'ouverture des négociations. Ils ont affirmé que leur parti politique récusait la médiation du président burkinabé Blaise Compaoré.
La coordination des organisations patriotiques du Mali (COPAM, regroupant des partis et associations pro-putschistes) s'était, elle aussi, séparément, prononcée jeudi sur la question.
Ses responsables ont soutenu lors d'un point de presse qu'ils rejetaient le principe de tout dialogue aves les groupes armés, en particulier la rébellion touarègue du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).
Alors que se tenaient les discussions entre groupes armés à Ouagadougou, le ministre malien de la communication, Manga Dembélé, avait de son côté déclaré lundi que le gouvernement malien ne se sentait pas concerné.
« Ce qui se passe à Ouagadougou ne nous engage pas », avait-il dit à des journalistes.