La réunion, précise-t-on, est aussi l'occasion d'évaluer l'état de la mise en œuvre des conclusions opérationnelles adoptées à Niamey (Niger) en février 2014.
Actualité oblige, les participants ont inscrit, à l'ordre du jour de la rencontre, la question des menaces que le groupe Boko Haram fait peser sur la sécurité et la stabilité au Nigéria et dans la région du Sahel, afin de rechercher des solutions.
Le Processus de Nouakchott tire son nom de la capitale mauritanienne où il a été lancé par la Commission de l'Union africaine (UA) le 17 mars 2013 pour faciliter le renforcement de la coopération en matière de sécurité entre les pays du Sahel et contribuer à la mise en œuvre opérationnelle de l'Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA) dans la région.
Ce Processus est dirigé par l'UA à travers la Mission de l'Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) et vise deux principaux objectifs.
D'abord, encourager la coopération en matière de sécurité et le partage de l'information entre les pays du Sahel.
Ensuite, assurer la mise en œuvre de l'Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA) dans l'espace sahélo-saharien, considérant que la réponse face aux défis de la région nécessite une approche régionale.
A ce jour, le processus comprend onze pays : Algérie, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée, Libye, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal et Tchad.
En plus de ces États, les services spécialisés comme l'Unité de fusion et de liaison (UFL), le Centre africain d'étude et de recherche sur le terrorisme (CAERT) et le Comité des services de sécurité et de renseignement en Afrique (CISSA) participent au processus.
Les organisations régionales et sous-régionales comme la CEDEAO, la CEEAC et la CENSAD y sont également représentées.
ALK/cat/APA