Enlisée dans des violences interminables depuis la chute de l'ex président François Bozizé, la Centrafrique préoccupe ses voisins d'Afrique centrale qui ont tenu un sommet extraordinaire où la présence du président par intérim de la centre Afrique Michel Djotodia était indispensable car le but de ce sommet semblait écrit à l'avance. Face à la pression Djotodia démissionne ce vendredi. Grâce à cette décision les chefs d'état espèrent ainsi ramener la paix en Centrafrique. Même si en coulisse des voix s'élèvent pour dénoncer une possible ingérence de la France qui désirait cette démission depuis le début de son intervention. Mais cette démission aura-t-elle l'effet escompté ? Car beaucoup de doutes se posent. Notamment sur la succession de Djotodia. L'ex président ainsi que son premier ministre Nicolas Tiengaye ont démissionné.

Du coup on ne sait pas encore qui prendra l'intérim le temps d'organiser des élections qui devraient définitivement rétablir l'ordre. Mais des questions aussi se posent sur ces élections. Car un nombre important d'obstacles se dressent devant elles. En effet avec le climat qui règne en Centrafrique, il ne semble pas encore possible de pouvoir mettre en place un contexte d'élections. De plus il reste le problème des sélékas : personne ne sait comment les rebelles vont réagir à cette nouvelle et une mauvaise réaction de leur part pourrait plonger le pays dans le chaos. Même si cela venait à être raisonnable on ne peut garantir que les tensions inter religieuses puissent être calmés facilement. Autant d'obstacles se dressent à une possible paix en Centrafrique. Ce qui permet de douter de l'action que provoquera la démission de Michel Djotodia. Mais nul ne doute de l'importance de cette étape pour espérer un retour de la paix en Centrafrique.

Issa Ndieguene pour Bâyiri.com