C'est vrai, il commence par des mesures fortes, en déterrant des dossiers vieux de 27 ans. L'affaire Thomas Sankara. Plusieurs fois débouté par la justice qui s'est montré incapable de traiter l'affaire en son temps. Le dossier a même quitté la juridiction nationale pour une à l'échelle internationale. La famille du président Thomas Sankara a même poursuivi le dossier demandant à voir la tombe du président du Burkina Faso avant de pardonner. 27 ans dans les tiroirs, et voilà, ressortir le dossier Sankara qui devient du coup une affaire d'Etat. Ce n'est plus une question de justice mais une préoccupation du gouvernement l'a annoncé SEM Michel Kafando.
Si presque tous les compagnons du président Thomas Sankara ne sont plus de ce monde, il reste sur que les vivants vont maintenant délier les langues. On pourra mettre fin aux supputations à savoir si le président du comité national révolutionnaire repose bien au cimetière de Dagnoen. Mais c'est sûr que maintenant sans contrainte les gens vont parler et on saura la vérité sur les circonstances de l'assassinat du père la révolution Burkinabé. Et comme l'affaire Sankara, beaucoup d'autres dossiers de justice sont devenus des mythes parmi lesquels on peut sans conteste classer le dossier du journaliste d'investigation Norbert Zongo.
Le dossier Norbert Zongo connaitra t-il aussi son dénouement ? Tout le monde y croit fortement à commencer par les organisations de journalistes comme l'association des journalistes du Burkina Faso (AJB). Cette organisation faîtière des journalistes lors de son assemblée générale a déjà lancé un appel en direction des nouvelles autorités du pays pour que la lumière soit faite sur l'assassinat de notre confrère, directeur de publication de l'Indépendant du Burkina Faso et de ses compagnons. Et comme ces deux affaires, beaucoup attendent.
SEM Michel Kafando a sonné le déclic, et la résolution de l'affaire Sankara, pourra faire éclaircir plusieurs dossiers de crimes de sang, d'impunité et de corruption. En tout cas les autorités de la transition tiennent le bon bout. Pour vus qu'ils continuent dans le même sens pour que la vérité longtemps ensevelit puisse jaillir. Et après tout cela que les filles et les fils du Burkina Faso puisse s'asseoir pour célébrer ensemble la journée nationale du pardon.
Bayiri.com