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Vers l'épongement d'une partie de la dette intérieure du Burkina

| 29.07.2016
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Vers l'épongement d'une partie de la dette intérieure du Burkina
© DR / Autre Presse
Vers l'épongement d'une partie de la dette intérieure du Burkina
Ouagadougou (Burkina Faso) - Le gouvernement du Burkina Faso va débloquer une enveloppe de 30 milliards de FCFA pour éponger une bonne partie de la dette intérieure, a-t-on appris jeudi, de source parlementaire.


Selon cette source, la loi de finances rectificative votée le 25 juillet dernier, a consacré 10 milliards de FCFA pour le règlement de la dette intérieure.

‘’Cette somme vient s’ajouter aux 20 milliards de FCFA mobilisés dans la première loi de finances rectificative votée en avril 2016, ce qui relève le montant total dégagé à 30 milliards de FCFA’’, souligne la même source.

Avec cette décision, de nombreux fournisseurs de l’Etat burkinabè dont certains ont vu leurs activités au ralenti ou même arrêtées, seront payés dans les jours à venir.

Si l’on s’en tient aux informations communiquées par le gouvernement aux députés avant le vote de la loi, au 31 décembre 2016, le gouvernement actuel doit faire face à une dette d’un montant de 75 milliards de FCFA.

Il s’avère, après contrôle, qu’une partie, soit 35 milliards de FCFA, a été jugée régulière, c’est-à-dire que toutes les procédures ont été respectées et les documents afférents fournis.

Des instructions ont été données au ministre de l’Économie, des Finances et du Développement d’éponger cette partie de la dette. D’où les 30 milliards de FCFA.

Quant au reste de la dette, soit 40 milliards de FCFA, il a été jugé irrégulier. Par conséquent, il a été demandé aux fournisseurs de compléter leurs dossiers.

L’actuelle équipe gouvernementale a hérité de la dette intérieure du gouvernement précédent, celui de la Transition, dirigé par le général Yacouba Isaac Zida (ex-Premier ministre).

Sur ce passif, la transition a rajouté sa part de factures non honorées.

En effet, près de 9 milliards de FCFA de factures sont restées impayées, rien que pour les travaux du Programme socioéconomique d’urgence de la transition (PSUT).

Toutes ces factures seront payées avec l’enveloppe supplémentaire de 7 milliards de FCFA que la 2e loi de finances rectificative a autorisé lundi dernier.

Les députés burkinabè ont voté la loi de finances rectificative lors de la première session extraordinaire de la présente Assemblée nationale, tenue du 11 au 25 juillet derniers.

ALK/cat/APA

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