Utilisation de la facture normalisée: des acteurs économiques sensibilisés

| 04.03.2017
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Okokou Augustin - Chef de service gestion de la facture normalisée au sein de la Direction Générale des Impôts (DGI)
© DR / Autre Presse
Okokou Augustin - Chef de service gestion de la facture normalisée au sein de la Direction Générale des Impôts (DGI)
«Informer et sensibiliser les chefs d’entreprise sur l’utilisation de la facture normalisée». C’est ce qui a motivé la Maison de l’entreprise du Burkina Faso, en collaboration avec la Direction générale des impôts (DGI) et l’Ordre national des experts comptables et comptables agrées du Burkina (ONECCA/BF), a initié le vendredi 3 mars 2017, une rencontre d’échanges au profit des acteurs économiques.

Placée sous le thème «les procédures d’utilisation de la facture normalisés et ses implications pour l’entreprise et ses partenaires», la présente rencontre vise à porter l’information aux opérateurs économiques en vue d’obtenir leur adhésion à la mise en œuvre de la facture normalisée au Burkina.

Elle va aussi permettre de l’avis de Huguette Bama, directrice de marketing et de l’appui conseil de la Maison de l’entreprise aux différents acteurs, de mieux accueillir cette nouvelle disposition et s’adapter pour pouvoir poursuivre leurs activités sereinement.

En effet, explique le chef de service gestion de la facture normalisée au sein de la DGI, Okokou Augustin, la facture normalisée est une facture qui comporte un ensemble de mentions obligatoires et sécurisées par l’apposition d’un sticker. Elle a l’avantage de lutter contre la fraude, le faux et l’usage de faux, la concurrence déloyale, l’économie souterraine,... Selon M. Okokou, sa mise en œuvre prévoit deux étapes. La première étape concerne les entreprises éligibles à la DGE et dans les DME (direction et moyennes entreprises) et les entreprises qui relèvent du réel normal d’imposition qui se trouvent dans les autres régions du pays et qui ont un chiffre d’affaires égal ou supérieur à 50 millions de francs CFA. La deuxième étape, poursuit-il, va concerner les régimes d’imposition, de contribution des micros entreprises et du secteur boisson. «Pour l’instant, ces segments ne sont pas concernés par la facture normale personnalisée et c’est lors de la phase de généralisation de la facture normalisée que ces segments seront pris en compte», a précisé Augustin Okokou.

Il faut noter que la loi prévoit un certain nombre de sanctions. Pour les entreprises éligibles à la délivrance de factures normalisées personnalisées, la loi a prévu une amende de 100 000 francs CFA sur chaque facture non conforme aux dispositions de l’article 373.

Par ailleurs, Huguette Bama a noté que le nombre de participants est nettement au-delà des attentes de son institution. Cela témoigne de son avis, la volonté du secteur privé, de mieux comprendre cette nouvelle disposition. Pour ceux qui n’ont pas pu prendre part à cette rencontre, Mme Bama a révélé qu’une seconde rencontre est prévue avant la mi-mars avec toujours l’appui des deux partenaires.

Madina Belemviré

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