Le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao, procédait le samedi 30 novembre 2013, au lancement des travaux de construction de l'ouvrage de franchissement de Zawara. « C'est un projet qui intervient dans le cadre du désenclavement des régions qui ont des potentialités importantes en matière de productions agropastorales, de richesses touristiques ou minières. Il participe surtout de la construction d'un réseau routier carrossable en toute saison », foi du ministre en charge des infrastructures, Jean Bertin Ouédraogo. Quoi de plus logique pour le chef du gouvernement que de retourner sur ses pas pour s'assurer de l'effectivité et du bon déroulement des travaux de construction qui doivent durer huit mois. « Je vois que l'entreprise a vraiment mis le paquet ; les matériaux et les engins sont là. L'entreprise m'a du reste rassuré que s'il n'ya pas de perturbation, cet ouvrage devra être livré en juillet ». Et celui-ci de se réjouir : « Ceci démontre une fois de plus que notre pays avance ». Sur le site, on remarque en effet, la présence d'engins lourds, de matériaux de construction ainsi que la présence d'ouvriers à pied d'œuvre. A en croire le DG des ouvrages d'art, Issa Nana, les travaux ont débuté, il y a environ un mois et sont au niveau du bétonnage. Selon lui, il n'ya pas autre chose que les procédures administratives et celles techniques qui ont occasionné ce retard dans le démarrage effectif des travaux. Mais qu'à cela ne tienne, « nous serons dans les délais d'exécution de huit mois, c'est-à-dire d'ici à juillet 2014, l'ouvrage sera fin prêt », a-t-il rassuré. Nul doute que la réalisation de ce pont sera le chaînon permettant à Zawara et ses environs de mieux valoriser leur potentiel économique, social et culturel. Ce pont, faut-il le rappeler, est un dalot multicellulaire de section 8 X 4 X 2,5 et ses voies d'accès en graveleux latéritiques, auront une longueur totale de 1,577 km. Il est situé à l'entrée de la ville de Zawara sur la route départementale 124. D'un coût global de 557 541 740 F CFA TTC, il est entièrement financé par le budget de l'Etat, gestion 2013.

Pascal Y. BAKO