L’USAID et le département Américain de l’Agriculture (USDA) ont convenu d’investir plus de 46 millions de dollars US dans le nouveau programme de développement agricole à la fin de l’exercice 2016. Cette contribution financière objet des présentes conventions ont été signées avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM), l’UNICEF, le Lutheran World Relief (LWR) et l’union nationale des caisses populaires du Burkina (UNCPB).
Pour cela, des programmes ont été ciblés dans le domaine de la santé, de l’agriculture, de l’élevage. Il s’agit de la prise en charge de 150 000 enfants par an qui souffrent de la malnutrition aiguë par l’UNICEF, l’accès et l’amélioration de la santé à hauteur de 600 millions de francs CFA en assurant une sécurité alimentaire totale, le soutien aux caisses populaires pour le développement de nouveaux produits adaptés aux réalités et permettre un facile accès aux crédits. Enfin, le dernier axe, renforcer les capacités des acteurs pour l’amélioration des services de santé. Pour le directeur général de la coopération Ambroise Kafando représentant le ministre en charge des finances, la réalisation effective de ces projets dans le domaine de la résilience accrue des populations contribuera sans nul doute à l’atteinte des objectifs que se fixe le gouvernement à travers la mise en œuvre du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES). Aux agences bénéficiaires, Ambroise Kafando les appellent à les associer dans l’exécution des projets en leur rendant régulièrement compte de l’évolution de leurs activités.
L’ambassadeur des Etats Unis d’Amérique, Andrew R. Young salue cet accord qui va permettre à coup sur pour aider environ des millions de personnes dans l’élevage, aider dans le domaine de l’agriculture en particulier l’export de sésame dans les régions de la boucle des cascades, du mouhoun et de l’Est. Il apprend également que 9 milliards en crédit bancaire seront également octroyer pour soutenir les chaines de valeur dans les produits agricoles à travers les caisses populaires. Puis, 1,5 milliards pour aider dans la résilience des communautés du Nord, Est, et Sahel. Enfin, à peu près 610 millions pour aider à la malnutrition aigue des enfants car « c’est en joignant les efforts qu’on pourra faire reculer les limites de la pauvreté et contribuer à la résilience " selon l’ambassadeur.
Pour le bénéficiaire Daouda Sawadogo, directeur général de la faitière des caisses populaires du Burkina, cet accord va leur permettre de diversifier leur gamme de produits en développant l’économie innovante et aussi renforcer la sécurité de leurs interventions. « Le réseau existe depuis 40ans et cela devra nous permettre d’aider à la mise en place d’un volet du PNDES avec le financement agricole que nous allons renforcer. Nous avons l’obligation de rendre compte de cet argent et pour cela, nous avons mis en place à l’interne nos méthodes de gestion, de reddition pour que le partenaire ne soit pas décourager de cet accompagnement. Ils nous ont choisi pour la confiance et le sérieux de l’institution donc nous avons un devoir de redevabilité vis-à vis de ces partenaires » se réjouit-il.
Armelle Tapsoba
