Aménagement des pistes rurales dans le Kouritenga et le Boulgou : Le projet va permettre la construction d’écoles et de forages

| 30.03.2017
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Aménagement des pistes rurales dans le Kouritenga et le Boulgou : Le projet va permettre la construction d’écoles et de forages
© Ministère
Aménagement des pistes rurales dans le Kouritenga et le Boulgou : Le projet va permettre la construction d’écoles et de forages
Après la région du Plateau central, le ministre des infrastructures, Éric W. Bougouma, s’est rendu dans le Centre-Est, précisément dans les provinces du Kourittenga et du Boulgou, le mardi 28 mars 2017, pour s’enquérir de l’état d’avancement des chantiers d’aménagement et de construction de pistes rurales. A écouter le ministre, cette visite a permis de comprendre l’importance des travaux connexes dans la réalisation de ces pistes rurales. En effet, elle va permettre à la commune de Kando, d’éradiquer une école sous-paillote, par la construction d’infrastructures scolaires de trois classes.

La visite a débuté dans la province du Kourittenga, par la piste rurale, située entre la commune de Kando et celle de Pouytenga, longue de 11 kilomètres. Puis, celle située entre la commune de Pouytenga et Koupèla, longue aussi de 11 kilomètres. Dans le Boulgou, la visite a concerné la piste rurale, située entre la commune de Boussouma et le village de Sanogho, longue de 11 kilomètres. Tous ces travaux sont exécutés par l’entreprise SOCOZAF dont le coût total, y compris les travaux connexes, s’élève à 1 036 306 441 FCFA. Le maire de la commune de Pouytenga, Larba Prosper Yaméogo, s’est réjoui de la réalisation de cette piste, car dit-il, elle va faciliter le transport des hommes et du bétail. «Pouytenga contribue pour 45% au PIB de la région. C’est donc, une commune économiquement importante qui demande des infrastructures d’accompagnement, pour aller de l’avant», a laissé entendre le maire. Pour sa part, il a invité les entreprises à toujours prendre attache avec les autorités locales, afin d’éviter tout désagrément avec les populations. A la fin de la visite, le ministre des infrastructures, Éric W. Bougouma, a indiqué que le programme présidentiel de 5 000 kilomètres de pistes rurales lancé en octobre dernier, par le Président du Faso, Roch Kaboré, est véritablement en marche. Pour lui, la visite effectuée aujourd’hui, a permis de tirer provisoirement des conclusions. Il s’agit de l’importance des travaux connexes dans la réalisation de ces pistes rurales.

Construction de trois salles de classe à Wayalguin

Il explique que dans la commune de Kando, la piste va permettre d’éradiquer une école sous-paillote par la construction d’une infrastructure scolaire de trois classes, accompagnée des commodités d’usage à Wayalguin. En effet, il mentionne que les travaux connexes bénéficient aux populations qui sont concernées par ces pistes. Et ce sont des travaux qui ont été prévus par province, qui portent sur des infrastructures scolaires, sanitaires etc. 100 millions de FCFA ont été prévus par province, et selon le ministre, ces travaux doivent être choisis par les responsables techniques du ministère, après une concertation avec les autorités locales, les gouverneurs, les hauts-commissaires et surtout les maires. «100 millions de FCFA, ça paraît une somme importante, mais vis-à-vis des besoins qui sont nombreux, 100 millions de FCFA, ce n’est rien. C’est pour cette raison que je saisi l’occasion, pour demander aux uns et aux autres de ne pas en faire un objet à polémique», a-t-il fait savoir et d’ajouter «que chaque phase de ce programme va prévoir des travaux connexes, pour que ce qui n’a pas toucher telle commune puisse les concerner progressivement. Ces travaux visent à apporter un plus, pour soulager les populations et pour montrer que le développement d’un pays passe par le développement de la route». De même, dans la province du Boulgou, les populations avaient aussi émis un vœu qui a été exaucé par les autorités locales. «Là aussi, il sera réalisé une école à trois classes, un forage, ainsi que d’autres infrastructures, tout le long des autres pistes», a mentionné le ministre. De l’avis du ministre, il y a des avancées remarquables sur ces pistes qui ont été visitées, mais il pense que beaucoup reste encore à faire, notamment la réalisation d’ouvrages importants, aussi bien dans la province du Kourittenga que dans le Boulgou. «Nous avons constaté aujourd’hui, qu’il y a des dalots en court de construction. Nous avons constaté aussi que les travaux de la chaussée (la piste proprement dite) avancent également, même si nous avons demandé à l’entreprise d’accélérer le rythme des travaux, d’améliorer la qualité de l’exécution», a fait savoir M. Bougouma. C’est dire donc que le programme 1 000 km en 2016, est véritablement en cours d’exécution. Et c’est le Plan national de développement économique et social (PNDES) du gouvernement qui est en marche. Au cours des visites, le ministre a eu des échanges avec quelques populations et fait savoir que ces populations sont dans l’ensemble satisfaites de ces pistes, même si elles ne sont pas encore achevées. Et d’ajouter que «Quelques fois, c’est vraiment un trait d’union indispensable, pour relier plusieurs villages, pour relier des villages aux marchés comme l’a fait comprendre, le maire de Pouytenga». En somme, le ministre s’est dit satisfait, mais exigeant pour ce qui reste à faire. Eric Bougouma a tenu à souligner qu’il parcourra toutes les treize régions, pour s’assurer que les travaux se déroulent bien. Pour justifier le retard constaté sur certains chantiers, le technicien des travaux de l’entreprise SOCOZAF, Ali Traoré, explique qu’ils ont rencontré des difficultés avec les populations. A l’en croire, la piste Koupèla-Pouytenga a connu un retard, parce qu’il y a eu des obstacles et des études ont dû être reprises par l’entreprise elle-même, ce qui fait qu’ils sont à 10% du taux d’exécution. Egalement à Kando, la population n’arrivait pas à s’entendre, car il y avait trois itinéraires, alors qu’il fallait choisir un seul tracé. Là, ils sont à 30% de taux d’exécution. Mais, la piste Boussouma-Sanaogho est beaucoup avancée avec plus de 70% de taux d’exécution et 52% au niveau des ouvrages. Malgré les difficultés rencontrées, Ali Traoré a rassuré que l’entreprise SOCOZAF sera bien dans les délais .

Pélagie OUEDRAOGO

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