Dans le cadre du budget 2014, cette nouvelle taxe a été imposée aux trois opérateurs télécoms que sont Telmob, Telecel Faso et Airtel.
« Cette taxe est à la charge exclusive des entreprises et ne devrait pas avoir d'impact sur les prix des appels téléphoniques », explique Paul Nikiema, Directeur général des impôts.
L'objectif recherché par le gouvernement burkinabè, à travers cette nouvelle taxe sur les opérateurs télécoms, est de mobiliser une recette d'environ 12 milliards de francs CFA dans les caisses du Trésor Public.
Le taux de la taxe est fixé à 5% et est indexé sur le chiffre d'affaires annuel hors taxes des entreprises de téléphonie installées au Burkina Faso.
Le produit de la taxe est réparti pour 55 % au Budget de l'Etat et 45 % à un compte ouvert auprès de la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique pour le financement notamment des actions de lutte contre la fraude en matière de télécommunication et la modernisation de l'administration fiscale.
Outre, l'instauration d'une taxe spécifique sur les entreprises de télécommunication, les modifications apportées à la loi fiscale au titre de l'année 2014 visent la sécurisation des recettes fiscales à travers la promotion de la bancarisation, l'élargissement du champ des redevables de la retenue à la source sur les rémunérations versées aux non-résidents, de même que l'institution de la facture normalisée dans les transactions commerciales.
TT/od/APA