Journée postale 2015 : les acteurs s’imprègnent de la règlementation en vigueur

| 25.05.2015
Réagir
Mathurin Bako - President de L'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP)
© DR / Autre Presse
Mathurin Bako - President de L'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP)
L'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), a organisé la Journée postale 2015 les 20 et 21 mai 2015, à Ouagadougou. A cet effet, elle a formé les acteurs du domaine aux dispositions légales et règlementaires des activités postales.


Pour la 4e fois consécutive, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a tenu la Journée postale 2015 les 20 et 21 mai à Ouagadougou. Cadre de rencontre et d'échanges entre les régulateurs et les pratiquants du domaine, cette édition a été consacrée à la formation des acteurs aux dispositions légales et règlementaires ainsi que les projets de modification de ces textes. Des présentations sur l'organisation des guichets de collecte et de livraison des envois, l'acheminement des envois, les procédures de traitement des réclamations des clients ont été livrées par des experts de l'ARCEP et de la Société nationale des postes (SONAPOST). Les participants ont discuté aussi des terminologies postales afin de s'accorder sur les obligations vis-à-vis de la clientèle et des usagers. Le président de l'ARCEP, Mathurin Bako a justifié le choix du rappel de la règlementation en vigueur aux acteurs du domaine par le fait qu'une étude réalisée en 2014 a mis à nu des dysfonctionnements des services postauxDUS à la méconnaissance des textes. De plus, il a souligné que suite à l'adoption de la loi portant règlementation générale des activités postales par l'Assemblée nationale en mai 2010, des textes ont été adoptés pour l'application effective de la loi. «Cette session était donc nécessaire pour que nous visitions ensemble les différents textes qui régissent l'activité postale, les propositions de leur révision pour les adapter au contexte actuel de libéralisation et d'intégration économique mondiale», a-t-il expliqué. Il a indiqué que la règlementation du secteur impose de nouveaux comportements aux acteurs. «Chacun doit connaître les limites à ne pas franchir pour un secteur dynamique», a-t-il recommandé. Aussi, il a invité les participants à être des acteurs énergiques afin de jouer pleinement leur partition dans le développement de l'économie nationale.

Eliane SOME
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité