«Tous les numéros de téléphone fixe commençant par l'indicatif 20 ne changeront pas (notamment l'Ouest du pays, ndlr). Tous ceux qui commençaient par 50 commenceront désormais par 25 (centre, ndlr) et ceux qui débutaient par 40 (Nord et l'Est, ndlr) seront désormais précédés de l'indicatif 24» a annoncé le président de l'ARCEP, Mathurin Bako.

Sur plus de 130 milles numéros fixes répertoriés sur toute l'étendue du territoire national, l'instance de régulation procédera à une modification de 120 mille numéros en changeant les indicatifs prédéfinis en 2004.

Selon M. Bako, cette opération obéit à une disposition juridique qui stipule que«l'attribution des premiers chiffres les moins élevés soit faite au service fixe, les plus élevés étant réservés au service publique».

Cette renumérotation va également permettre à l'ARCEP de rendre disponible environ 20 millions de numéros, que les opérateurs pourront utiliser en fonction de leurs besoins pour la téléphonie mobile.

Avec trois opérateurs mobiles, le Burkina Faso compte environ 12 millions d'abonnés. Les consommateurs sont fréquemment confrontés à une mauvaise qualité des leurs services.

«On ne change pas parce qu'il y a une situation de saturation. Nous avons encore des indicatifs qui ne sont même pas encore utilités, notamment le chiffre 9 et le chiffre 0. Nous voulons nous adapter à la loi» a rassuré M. Bako.

La mauvaise qualité des services des opérateurs de téléphonie mobile avait contraint l'instance de régulation à infliger en avril dernier, pour la deuxième fois, une sanction pécuniaire de près de 6 milliards de francs CFA à leur encontre pour manquement aux cahiers de charges.

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