Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’eau potable doit avoir un taux d’acidité compris entre 6,5 et 8,5 de potentiel d’hydrogène. En plus de cela, elle doit avoir une teneur en chlore supérieur ou égale à 0,5 mg par litre. C’est cette équation que la station de traitement de l’eau de Ouagadougou résout quotidiennement pour être en phase vis-à-vis des recommandations de l’OMS.

Elle a initié ainsi une journée portes-ouvertes ce mardi 22 mars 2016 pour se présenter à la population. La station de traitement d’eau est composée d’un laboratoire central, d’une station d’analyse et un atelier compteur. Selon l’Agent de laboratoire Hamadou Sawadogo, c’est à ce niveau que se fait le plus grand travail.

En effet, elle se charge de la clarification et de la désinfestation de l’eau en provenance du barrage de Loumbila, situé à 17 km de Ouagadougou. Cette eau, de barrage est reçueà900 m3 cube par heure. Pour la clarification et la désinfestation, qui consiste en l’élimination des substances en suspension, elles sont assurées par le sud-floc.

Quatre équipes se relaient 24 heures sur 24 pour prélever l’eau à chaque heure, pour analyse. L’atelier-compteur est celui qui lie le client à l’Office nationale de l’eau et de l’assainissement (ONEA). D’après le responsable de l’atelier, Charles Bado, leur prérogative est de faire des recommandations techniques sur les compteurs, vérifier le bon fonctionnement de ceux-ci à leur niveau ou hors de l’agence, suite aux plaintes des clients. La ville de Ouagadougou compte environ 18 châteaux d’eau fonctionnels, d’une capacité variant entre 2000 à3000 m3.

Obissa Juste Mien
(Stagiaire)