Maquis-restau le « Taxi-brousse » : après l’attaque terroriste, le service reprend ce vendredi 29 janvier !

| 29.01.2016
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Maquis-restau le « Taxi-brousse » : après l’attaque terroriste, le service reprend ce vendredi 29 janvier !
© DR / Autre Presse
Maquis-restau le « Taxi-brousse » : après l’attaque terroriste, le service reprend ce vendredi 29 janvier !
Deux semaines après les attaques terroristes du 15 janvier, le maquis resto Taxi-brousse reprend du service. Sa réouverture est prévue ce samedi 30 janvier, mais les premiers clients y seront accueillis dès ce vendredi 29 janvier.


Ne pas céder, ni à la peur, ni à la volonté des terroristes, voilà l’engagement pris par la propriétaire du maquis resto Taxi brousse, Zénabou Kontongomdé. C’est le troisième édifice qui a été la cible de l’attaque terroriste survenue le 15 janvier dernier sur l’Avenue Kwamé N’Krumah, à Ouagadougou. Le maquis reprendra du service ce vendredi 29 janvier 2016, soit deux semaines jour pour jour après les attaques, selon la propriétaire, Zénabou Kontongomdé.

Ce jeudi 28 janvier 2016, beaucoup de mouvements se constatent sur le site. L’heure est au nettoyage et à la réfection. Des soudeurs tentent de réparer les impacts de balles encore visibles sur les poteaux et sur les autres surfaces métalliques, tandis que d’autres s’occupent de l’embellissement des façades du maquis dégradés par les impacts de balles. Sur la terrasse, une autre équipe s’occupe de la peinture ainsi que de l’installation de nouvelles chaises, lesquelles attendent leurs premiers occupants dès ce vendredi selon la propriétaire, qui précise toutefois que la réouverture officielle est prévue pour le samedi 30 janvier. Sur le coté faisant face à l’Avenue, une barrière métallique sera érigée pour servir de garde-fou et protéger les clients. C’est ici en effet que les trois assaillants, auteurs de l’attaque, avait trouvé refuge avant d’être neutralisés par les soldats burkinabè.

« Il est hors de question de rester les bras croisés sans rien faire... »

A en croire Zénabou Kontongomdé, avant les attaques, son débit de boisson faisait des recettes journalière allant de 400 000 à 500 000 FCFA. Elle se remet difficilement de l’horreur qu’elle a vécue, mais n’entend plier l’échine. « Il est hors de question de rester les bras croisés sans rien faire. Sinon, on fera l’affaire de ces connards », s’indigne-t-elle. « Moi, j’ai environ 30 employés, je ne peux pas rester là sans ouvrir et mettre ce beau monde au chômage technique », poursuit-elle.

Pendant ce temps, de l’autre coté de l’avenue, des ouvriers s’occupent toujours du nettoyage de la façade du Splendid Hôtel, noircie par les flammes de l’incendie. Au Capuccino, une clôture cache les débris laissés par la scène d’horreur qui s’y est déroulée, et c’est un calme de cimetière qui s’y observe toujours.

M.J.

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