24e FESPACO : Le MICA se porte bien, même délocalisé

| 04.03.2015
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24e FESPACO : Le MICA se porte bien, même délocalisé
© DR / Autre Presse
24e FESPACO : Le MICA se porte bien, même délocalisé
En marge du FESPACO, le Marché international du cinéma et de la télévision africains (MICA) a ouvert ses portes, le 27 février et ce, jusqu'au 6 mars 2015 au SIAO. Malgré la délocalisation de ce marché au SIAO, l'engouement est au rendez-vous. Les différents exposants que nous avons rencontrés, hier 3 mars 2015, disent que tout se passe bien pour eux.

 

Le 30 octobre, la furie des insurgés a mis à sac l'Assemblée nationale et Azalaï Hôtel Indépendance. Cela a eu pour conséquence, la délocalisation de l'évènement au Salon international de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO). Après avoir franchi les portes, le pavillon Kilmandjaro et la désinfection des mains pour cause de virus Ebola, ce qui frappe à l'œil, c'est le long fil d'attente devant le stand des décodeurs TNT pour les télés numériques. Et l'on peut oser dire, sans risque de se tromper, que ça marche bien pour eux. Puis vint le moment de faire le tour des autres exposants. Aimé Houngbadji, producteur, distributeur, éditeur, est celui qui anime le stand du Bénin, toujours dans le cadre de la collaboration entre le Bénin et les autres pays. Questionné sur ses affaires au MICA 2015, il déclare : «Je remercie le Tout-Puissant, je vois que la vente se passe très bien. C'est effectivement, un marché, parce que les produits que nous avons amenés sont bien appréciés et les gens les achètent». Il a, avant de nous dire au revoir, demandé la pérennisation du MICA pour les générations à venir. Justin Zaïda, lui est là pour faire connaître et promouvoir le festival Ciné Afriqua 86 qui aura lieu à Poitier en France, en mars 2016. Par rapport à la question, il répond que le MICA se déroule bien et est une bonne chose, car c'est un cadre d'expression et de dialogue de tous les acteurs du cinéma. Et saisissant cette opportunité, ils sont venus se faire connaître et il atteste qu'il y a des gens qui viennent visiter le site. Boureima Nikiéma de Sentinelle Production nous confie qu'il était inquiet de la délocalisation du MICA qui se tenait dans les années précédentes, à l'hôtel Indépendance. Mais depuis l'ouverture du 17e MICA, l'affluence et l'engouement lui ont démontré qu'il a eu tort de s'inquiéter. Mais cet avis n'est pas partagé par l'exposante de Credo Production qui a requis l'anonymat et qui dit se lasser de parler, depuis le matin. Elle trouve d'ailleurs que la délocalisation a constitué un frein à l'engouement et l'affluence. Pour elle, le SIAO étant excentré de la ville, il est difficile pour les visiteurs de faire le tour, après le boulot.

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G. Lévi Constantin KONFE

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