Retrait du FCFA: « cela nous permettra de réaffirmer notre indépendance » (Roch Kaboré)

| 21.03.2017
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Peu de temps après son arrivée à Malabo le 16 août 2016 dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail, le Président Roch Marc Christian KABORE a rencontré ses compatriotes vivant en Guinée équatoriale avec qui il a échangé sur des questions touchant aussi bien leurs conditions de vie que les perspectives de développement de la mère patrie. Photo d'archives utilisée à titre d'illustration
© DR / Autre Presse
Peu de temps après son arrivée à Malabo le 16 août 2016 dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail, le Président Roch Marc Christian KABORE a rencontré ses compatriotes vivant en Guinée équatoriale avec qui il a échangé sur des questions touchant aussi bien leurs conditions de vie que les perspectives de développement de la mère patrie. Photo d'archives utilisée à titre d'illustration
Ouagadougou - Une monnaie commune, autre que le FCFA, permettra aux Etats membres de la CEDEAO de ''réaffirmer'' leur ''indépendance'', a déclaré vendredi le président du Faso Roch Kaboré qui plaide pour cela soit fait ''à moyen terme''.

''C’est un gros défi lancé aux présidents de réfléchir pour qu’ensemble nous puissions avoir une monnaie. Cela nous permettra de réaffirmer notre indépendance, d’avoir une politique monétaire propre à nous et non pas attelée à une autre monnaie telle que l’Euro'', a déclaré Roch Marc Christian Kaboré.

Le président du Faso s’exprimait vendredi, en marge de la clôture du 5eme Forum international Afrique développement, à Casablanca au Maroc.

Plus de cinquante ans après les indépendances, seize pays d’Afrique centrale et de l’ouest ont toujours l’obligation de déposer 50 % de leurs réserves de change auprès du Trésor public français, en échange d’une «garantie de stabilité» entre le FCFA et l’Euro.

De plus en plus de leaders africains et des organisations de la société civile, appellent à la création d’une monnaie propre à l’Afrique à la place du FCFA, monnaie coloniale créée en 1945 par la France.

''Je ne peux pas affirmer que cela sera fait d’ici 2020 (prévision de la CEDEAO, ndlr). Mais c’est un débat sur lequel il faut garder l’œil ouvert pour le faire à moyen terme'', a ajouté le président Kaboré, toujours cité par le quotidien public Sidwaya.

Agence d’Information du Burkina

ata

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