Chaque dix ans, l’Etat burkinabè procède à un recensement général de la population et de l’habitation. Cette activité définie comme étant l’ensemble des opérations consistant à recueillir, à regrouper, à évaluer, à analyser, à publier et à diffuser des données démographiques, économiques et sociales se rapportant à un moment donné à tous les habitats d’un pays, permettant de disposer des chiffres actualisés de la population en vue de mieux planifier le développement du pays. Et c’est en décembre 2016 qu’aura lieu le prochain recensement. Pour un montant estimatif de 19 milliards 882 211 331 F CFA, l’Etat contribue à 45%. « Fort heureusement nos partenaires techniques et financiers se sont engagés à accompagner le gouvernement pour boucler ce financement et nous leur en sont reconnaissants », a souligné la ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Alizatou Rosine Coulibaly/Sori. Pour mobiliser ces fonds, l’Institut national de la statistique et la démographie (INSD) a organisé, ce 10 mars 2016 à Ouagadougou, une table ronde avec les partenaires techniques et financiers. Ce qui a permis de mobiliser 18 milliards 684 000 000 F CFA. L’innovation majeure pour ce 5e dénombrement, selon le directeur général de l’Institut national de la statistique et la démographie (INSD), Hamissou Kano, est l’utilisation des Smartphones et des tablettes en lieu et place des supports papiers pendant la collecte des données. « Cette innovation permettra, entre autres, de réduire les délais de diffusion des résultats, de disposer d’une base cartographique digitalisée », a-t-il indiqué. Aussi, sont concernés les indicateurs sur l’éducation primaire, la promotion de l’égalité des sexes, la réduction de la mortalité infantile, l’amélioration de la santé de la reproduction et celle du cadre de vie. Le chef de file des partenaires techniques et financiers, Adekambi Domingo Edwige d’inviter tous les acteurs à s’investir pour la réussite de ce recensement. « Ensemble faisons du 5e RGPH, une réalité pour que chaque personne au Burkina où qu’elle se trouve soit prise en compte dans le processus de développement économique et social », a-t-elle laissé entendre.
Fleur BIRBA
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