Le Programme socio-économique d’urgence de la transition (PSUT) tiendra ses engagements à l’endroit des jeunes quant à leurs financements. C’est du moins la substance du message que le Coordinateur du programme, Olivier Sawadogo, tient à véhiculer aux jeunes. Cette rencontre, selon celui-ci, sonne comme une réponse aux différentes préoccupations de certaines jeunes gens qui l’ont fait savoir par des sit-in et autres.
Olivier Sawadogo déclare qu’il n’a pas de mots qui seraient au-dessus de ceux dits par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, lors de sa dernière sortie médiatique à l’endroit de ces jeunes. Au demeurant, le contexte budgétaire et les « multiples » priorités du gouvernement sont les causes principales du retard de leurs financements.
Ce sont en tout 3502 dossiers de jeunes et de femmes qui ont été retenus dans l’ensemble des 13 régions du Burkina Faso. Sur une prévision budgétaire de 7 milliards, le programme n’a reçu que 2 milliards de francs CFA pour le financement des jeunes et des femmes, d’après Olivier Sawadogo. Ainsi donc, seulement 801 personnes verront leurs projets financés à hauteur de plus de 1,8 milliard FCFA.
Le PSUT a les mêmes angoisses comme tous les autres programmes...
Le Programme socio-économique d’urgence (PSUT) n’est pas que financement des projets des jeunes. Il est aussi renforcement des infrastructures éducatives et sanitaires. En effet, à ce niveau, en moins d’une année de mise en œuvre, concernant le volet renforcement des infrastructures éducatives et sanitaires, la situation est la suivante : 63 complexes scolaires, soit 186 classes achevées, 7 autres en cours d’achèvement. 27 infrastructures sanitaires terminées et 26 autres en cours d’exécution. Le programme a pu également réaliser 56 forages, deux amphithéâtres jumelés à Koudougou. Ceux de Bobo Dioulasso sont en phase de finition.
Les difficultés que vit le programme est commun à tous les programmes et fonds, au Burkina Faso. Il s’agit, entre autres, de la faiblesse de l’enveloppe budgétaire par rapport aux ambitions, de l’absence de ressources pour faire face aux engagements pris et, du retard dans le déblocage du financement au profit des bénéficiaires.
Obissa Juste Mien
(Stagiaire)