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Projet Ziga II : le taux global d’exécution des travaux est estimé à 70% selon le directeur général du projet

| 16.11.2016
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Projet Ziga II : le taux global d’exécution des travaux est estimé à 70% selon le directeur général du projet
© DR / Autre Presse
Projet Ziga II : le taux global d’exécution des travaux est estimé à 70% selon le directeur général du projet
La direction générale de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) a tenu une conférence de presse suivie d’une visite guidée sur les sites abritant les conduites gravitaires, ce mardi 15 novembre 2016 afin de situé la population sur l’état d’avancement des travaux du Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Ouagadougou à partir du barrage de Ziga phase II.


Située sa clientèle sur l’état d’avancement des travaux du projet Ziga II. Tel était l’objectif de la conférence de presse suivie de la visite guidée organisé ce mardi 15 novembre 2016, par la direction générale de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA). Selon le directeur du projet Ziga II, Valentin Sirima, d’une longueur de 40 kilomètres et d’une capacité de 3 diamètres, les conduites gravitaires situés à Goundrin et à Gampêla permettront l’acheminement de l’eau de Boudtenga jusqu’à Ouagadougou. Pour le directeur du projet, malgré les efforts d’investissement consentis ces dix dernières années par l’ONEA pour la réalisation de grands travaux afin d’améliorer la desserte en eau dans la capitale, l’accès à l’eau potable par les populations situés dans les quartiers périphériques de Ouagadougou demeure toujours un combat. D’après Valentin Sirima, le déficit actuel en eau de la ville de Ouagadougou est estimé à 25 000 mètre cube par jour. Conscient que cette situation est préjudiciable pour les populations, il a indiqué que la mise en service de la station de traitement de Ziga II viendra résorber les difficultés actuelles de desserte à Ouagadougou d’ici mars 2017.

A en croire M. Sirima, la réponse du projet au problème d’accès à l’eau potable dans la ville de Ouagadougou va se manifester à deux niveaux à savoir la satisfaction de la demande des personnes déjà raccordées aux réseaux et le raccordement de personnes supplémentaires ne bénéficiant pas du service d’eau potable. Les travaux en cours dont le taux global d’exécution est estimé à 70% permettront d’après le directeur du projet, l’augmentation de la production et le transfert de cette production des sites de traitement de Ziga vers la ville de Ouagadougou afin de répondre convenablement aux besoins en eau des populations de la ville de Ouagadougou. Ces travaux, a soutenu le premier responsable du projet occasionneront dans les jours prochains des arrêts de fonctionnements afin de permettre la connexion des nouvelles installations à celles existantes toute chose qui entrainera, foi du directeur du projet de longues interruptions de la fourniture d’eau sur le réseau. C’est pourquoi, il a demandé l’indulgence de la population pour les désagréments qui seront causés.

En rappel le Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Ouagadougou à partir du barrage de Ziga phase II débuté en 2014 et dont la fin des travaux est fixée en 2018 est estimé à 107 milliard de francs CFA. Ce projet qui entend répondre à la demande en eau potable de la population à l’horizon 2030 est financé par plusieurs institutions financières notamment la Banque mondiale, la Banque européenne d’investissement et la Banque islamique de développement.

Yssoufou SAGNON
(Stagiaire)

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