Population et développement post 2015 en Afrique : le Burkina Faso fait l’Etat des lieux

| 24.03.2015
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La première session de l’année 2015 du comité de pilotage de la politique sectorielle de l’économie et des finances (POSEF) s’est tenue le Jeudi 12 Mars 2015 à Ouagadougou. Ce cadre sectoriel de dialogue «économie et finance» a permis de dresser le bilan de la mise en œuvre du plan d’actions 2014 et de dégager des perspectives. La cérémonie était placée sous la présidence de Madame Amina BILA/BAMBARA, Ministre Délégué chargé du Budget, représentant le ministre de l’économie et des finances.
© © Photo : Ministère
La première session de l’année 2015 du comité de pilotage de la politique sectorielle de l’économie et des finances (POSEF) s’est tenue le Jeudi 12 Mars 2015 à Ouagadougou. Ce cadre sectoriel de dialogue «économie et finance» a permis de dresser le bilan de la mise en œuvre du plan d’actions 2014 et de dégager des perspectives. La cérémonie était placée sous la présidence de Madame Amina BILA/BAMBARA, Ministre Délégué chargé du Budget, représentant le ministre de l’économie et des finances.
La direction générale de l'Economie et de la planification du Ministère de l'Economie et des finances a organisé, les 19 et 20 mars derniers, en collaboration avec l'UNFPA, l'ABBEF et le RAJS/BF, le Forum national d'appropriation du Programme d'action de la conférence internationale sur la population et le développement au-delà de 2014. Il s'est agi de faire le bilan du chemin parcouru et de préparer la participation du Burkina aux prochaines négociations de l'agenda post-2014 pour le développement. La rencontre a été présidée par Madame le Ministre Délégué chargé du Budget.


Promouvoir le développement des pays et des populations en Afrique, c'est à cet exercice que se sont adonné les participants au Forum national d'appropriation du Programme d'action de la conférence internationale sur la population et le développement au-delà de 2014. Les principaux objectifs de cette rencontre étaient de faciliter une meilleure appropriation des grandes conclusions de l'examen opérationnel et de dégager les priorités nationales en matière de population et de développement en vue de leur prise en compte dans les négociations de l'agenda post-2014 pour le développement.

Malgré les politiques et programmes conçus et mis en œuvre, l'avènement du développement tarde à se concrétiser. Pour donc donner un véritable de coup au processus, 179 pays dont le Burkina ont adopté en 1994, au cours de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), le « Consensus du Caire ». Feuille de route pour promouvoir le développement des pays, le document adopté balisait le chemin pour les Etats. Après 20 ans de mise en œuvre, les Etats ont convenu de faire le bilan et de se projeter pour la période post 2015.

Des résultats engrangés

Après deux décennies de mise en œuvre, le « Consensus du Caire » a produit des résultats. Il s'agit notamment de l'égalité pour les femmes, de l'état de santé de la population, de l'espérance de vie. Egalement, le niveau d'instruction et les mécanismes de défense des droits de l'homme ont beaucoup progressé.
Les peurs qu'engendrait l'augmentation de la population ont commencé à baisser avec la diminution continue du taux d'accroissement de la population passé de 1,52% par an entre 1990-1995 à 1,15% entre 2010 et 2015. Ce qui fait l'Afrique compte actuellement 33% des 82 millions de personnes supplémentaires chaque année.

Des défis demeurent,

L'examen de la mise en œuvre de la CIPD a révélé la persistance de certains maux. Il s'agit surtout du nombre encore très élevé, 1,2 milliards, de personnes vivant dans des conditions de pauvreté extrême, le taux de mortalité des moins de 5 ans reste encore très élevé (101 pour mille) en Afrique.

Afin d'y remédier, les Nations ont opté de prolonger le délai de mise en œuvre du programme au-delà de 2014 en mettant la dignité et les droits de l'homme, la santé, la mobilité et le lieu de résidence, la gouvernance et la responsabilité ainsi que la durabilité au cœur des activités. Cinq piliers qui se présentent en véritables chalenges pour les Etats dont le Burkina Faso.

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