Eu égard aux chiffres enregistrés par la nationale de l'eau, ce défi pourrait être relevé. Pour le volet eau potable, la capacité de production « est de 71 %, celle de stockage étant de 101 % » a présenté le SG SAWADOGO. Dans le même ordre d'idée et conformément à son plan stratégique, l'ONEA a augmenté « la longueur du réseau de 89 %, le nombre de nouveaux branchements est à 85 % d'exécution » a-t-il poursuivi.
Au niveau de l'assainissement des eaux usées et excréta, les chiffres sont ambivalents : 43 % pour les ouvrages d'assainissement des ménages, 34 % pour les égouts, 100 % pour les stations d'épurations construites et 111 % pour les ouvrages d'assainissement scolaires et publics. La base est donc solide pour l'ONEA de prétendre la concrétisation de son plan stratégique 2011-2015.
Lequel plan a pour vision, d'« être en 2015 une entreprise de référence dans le secteur de l'approvisionnement en eau potable et assainissement en Afrique, engagée dans l'innovation au service du client ».
En matière d'innovation, l'ONEA « a trouvé des solutions pour faciliter le processus de paiement des factures » s'en félicite Adama SAOUADOGO, directeur de la clientèle.
Il s'agit des opérateurs privés qui permettent le paiement des factures par téléphone : « Airtel Burkina, Banking Services Payment (BSP) et Cellular System International (CCI)/Wari » a-t-il conclu.
Dramane GUENE