Des collaborateurs de la ministre auraient demandé à la société Samsung des pots de vins d’une valeur de 50 millions de FCFA contre l’obtention d’un marché public de plusieurs milliards de FCFA au profit de l’INSD, tout en prétendant que c’est Mme Coulibaly qui l’exigeait. «Ce qui s’est passé c’est que effectivement il y a avait un marché et on s’est rendu compte que malheureusement mon nom a été utilisé», a témoigné la ministre.
En découvrant le pot-aux-roses et pour laver son honneur, elle a saisi l’ASCE-LC. «J’ai saisi effectivement l’ASCE. Je le confirme. Et l’ASCE est en train de finaliser son rapport», a dit Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori, authentifiant ainsi cette information révélée par nos confrères de l’Observateur Paalga.
«J’espère que c’est l’exception et pas la règle dans ce pays disant que pour avoir un marché il faut payer des pots de vins, a-t-elle poursuivi. Lorsque j’ai appris cela, j’ai estimé que c’était extrêmement grave que, dans cet environnement post insurrection, l’on se permette de travailler ainsi.»