Après les salamalecs du président du bureau consulaire régional des Hauts-Bassins, au président national et sa délégation forte d’une vingtaine de personnes, il a présenté sa structure. Celle-ci compte 30 élus consulaires, et regroupe 3 provinces que sont les Haut-Bassins, le Kénédougou et le Tuy. Capitale économique, Bobo-Dioulasso qui abrite le siège de la CCI/Hauts-Bassins, « a porté la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) », a rappelé le président Diawara. Il a ensuite décliné les actions prioritaires qui lui tiennent à cœur. Il s’agit entre autres, de l’extension du port sec de 20 à 40 hectares, la réalisation de la Zone d’activités diverses (ZAD) et de la construction du centre de formation professionnelle. Pour la réalisation de toutes ces activités et la réussite de son quinquennat, le bureau régional sollicite le soutien du bureau national. Tout en l’assurant de son accompagnement.
En ce début d’année, le président de la CCI-BF, Mahamadi Savadogo a formulé des vœux de santé, de prospérité, de succès et de bonheur à l’ensemble des acteurs du monde économique de la région. Il a salué « l’action déterminante du président El Hadj Djanguinaba Barro qui, au cours de ses mandats qu’il a exercés à la tête de cette délégation territoriale de l’Ouest de la CCI-BF, a su fédérer autour de lui les milieux d’affaires au développement économique de la région. De nombreuses réalisations dont le port sec de Bobo-Dioulasso en témoignent ».
Les élections consulaires du 13 novembre 2016, ont suscité de vives passions au sein de la communauté des affaires. C’est pourquoi, le président Savadogo exhorte les uns et les autres à se donner la main, à taire leurs divergences, pour travailler ensemble pour le développement économique de la région et du Burkina Faso. Au niveau national, tel est déjà le cas, à en croire Omar Yougo, vice-président national chargé de l’industrie, celui-là même qui était le président de l’Alliance pour le renouveau consulaire (ARC) qui a soutenu la candidature de Mahamadi Savadogo. En effet, il a soutenu que les deux autres candidats malheureux, Apollinaire Compaoré et Adama Ouédraogo, travaillent ensemble avec le président Savadogo. Il en veut pour preuve, la présence à cette rencontre du président de campagne d’Apollinaire Compaoré. Et tout le monde a été pris en compte dans la composition des commissions consulaires.
Pour lever toute ambigüité, il a été recommandé de mener des campagnes de communication sur les prérogatives de la Chambre de commerce. Car, certains pensent que la Chambre de commerce est une caverne d’Ali Baba. Alors qu’il « n’y a pas d’argent à prendre à la Chambre de commerce. Il n’y a pas de gros sous derrière », martèle le président Savadogo.
Propos après la rencontre
Mahamadi Savadogo, président CCI-BF
« L’objet de notre visite, ce matin, est une visite au bureau régional, pour lui présenter nos vœux à l’ensemble des élus de la région et constater le démarrage effectif des activités du bureau régional dirigé par Lassiné Diawara. Les projets sont initiés de concert avec le bureau national. Le bureau national est donc parfaitement impliqué pour la réalisation de ces projets. Je peux dire que ce sont des projets déjà avancés, et bientôt nous aurons le démarrage effectif de ces projets. Vous pouvez compter sur la Chambre de commerce ! ».
Lassiné Diawara, président de la CCI/Hauts-Bassins
« Je voudrais remercier le président national de toute l’attention qu’il accorde à la région des Hauts-Bassins. Sa présence ici est un signal fort pour montrer l’unicité de notre institution et montrer la place qu’occupe les Hauts-Bassins dans son programme. Notamment la réalisation d’infrastructures d’appui à l’économie, mais également il a évoqué l’environnement institutionnel et tout l’appui qu’il faut apporter pour l’assistance à la promotion du commerce, de l’industrie et des services, sans oublier le secteur informel. C’est un signe d’encouragement et nous voulons encore le remercier pour être venu aussi rapidement.
Les projets de Bobo, c’est d’abord réaliser du port sec. Parce que Bobo est un carrefour entre le Mali, avec une continuation sur Ouagadougou et le Niger. Et la plate-forme logistique de Bobo-Dioulasso aujourd’hui, reçoit plus de 500 000 tonnes de marchandises au port sec qui est pratiquement dépassé. C’est dire la marge de progression possible pour faire de cet instrument un moyen de recettes pour la Chambre de commerce, mais surtout d’appui à l’infrastructure socioéconomique de notre pays. C’est notre projet - phare qui doit connaître sa continuation aussi par la construction de la Zone d’activités diverses (ZAD) qui permettra de localiser toutes les activités artisanales qui sont logées un peu partout dans la ville, qu’on doit amener vers cette zone. Et cela doit être complété par la desserte qui doit permettre de contourner la ville afin que les camions ne rentrent pas en ville, grâce à la réalisation de l’échangeur avec la construction de l’autoroute pour permettre de desservir le port sec ».
Aly KONATE
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