Lutte contre la résilience au Burkina : Les USA donnent 28 milliards de F CFA

| 30.01.2017
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© DR / Autre Presse
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La représentation diplomatique américaine au Burkina Faso, à travers l’USAID, a octroyé la somme de 28 milliards de F CFA au Programme alimentaire mondial (PAM), à l’UNICEF, Lutheran World Relief et à la faîtière des caisses populaires du Burkina, pour lutter contre la résilience. Cette cérémonie est intervenue, le vendredi 27 janvier 2017, à Ouagadougou.

Dans le souci d’aider le Burkina Faso à venir à bout de la résilience, le gouvernement américain a mis en place l’initiative RISE pour une lutte accrue contre la résilience des populations vulnérables. Le programme RISE, piloté par l’USAID, a récemment mis en place un certain nombre de projets, en collaboration avec quatre partenaires. Selon l’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina, André Young, le choix de ces quatre partenaires que sont le PAM, l’UNICEF, Lutheran World Relief et la faîtière des caisses populaires, s’explique par le fait qu’ils «agissent ensemble, pour les plus vulnérables». Pour permettre à ces partenaires de bien mener leur mission sur le terrain, le diplomate américain a signé le 27 janvier 2017, à Ouagadougou, avec ces derniers, des contrats d’un montant de 28 milliards de F CFA. Ce montant permettra la prise en charge de la malnutrition aigüe sévère, avec l’UNICEF, à l’amélioration de la production agricole et l’accès au marché pour les agriculteurs, avec le PAM. L’USAID va également accompagner la Faîtière des caisses populaires du Burkina (FCPB) à développer de nouveaux produits et services adaptés aux réalités des participants aux chaînes des valeurs agricoles. Ces nouveaux produits permettront à ces participants d’accéder plus facilement aux prêts, selon leurs besoins, ce qui va aussi entraîner l’augmentation de leur production agricole et enfin, il y a le renforcement des capacités des acteurs, l’amélioration de la qualité et l’accroissement de la production de sésame avec Lutheran World Relief. De façon concrète, l’USAID appuie Lutheran World Relief avec la somme de 14, 6 milliards de F CFA, dans le secteur de l’élevage, au profit des régions des Cascades, des Hauts-Bassins et de l’Est. Cette aide va permettre de sortir 500 000 personnes de la pauvreté. Très souvent confrontés à l’accès aux crédits, les producteurs n’auront plus cette difficulté. Désormais, ils peuvent avoir des crédits bancaires avec ces 9 milliards de F CFA, octroyés à la faîtière des caisses populaires pour soutenir la chaîne des valeurs dans les produits. Le PAM a eu la somme de 1,5 milliard de F CFA pour aider dans la résilience, au profit des communautés du Centre-Nord, du Sahel et de l’Est. Enfin, l’USAID a signé un contrat de 610 millions de F CFA, en partenariat avec l’UNICEF, pour aider les enfants qui souffrent de malnutrition aigüe sévère. Selon sa représentante-résidente au Burkina, Anne Vincent, ce sont 150 000 enfants qui souffrent de malnutrition aigüe sévère au Burkina. En plus des 28 milliards, le représentant-résident de l’USAID au pays des hommes intègres, Jim Parys, a confié que les Etats-Unis viennent également en aide au gouvernement burkinabè avec une somme de 10 milliards de dollars dans les cantines scolaires, la culture du coton et la production du sésame.

Timothy McCully, vice-président de Lutheran World Relief, la représentante-résidente du PAM, la représentante-résidente de l’UNICEF, Anne Vincent et le directeur général de la faîtière des caisses populaires, ont tous traduit leur reconnaissance au peuple américain pour cette contribution financière au gouvernement burkinabè. Selon eux, cette somme va permettre de réduire substantiellement, l’impact de la pauvreté des ménages vulnérables. Le programme RISE qui prendra fin en 2018, vise entre autres objectifs, la promotion de meilleures pratiques d’agriculture et d’élevage et l’amélioration de l’état de la santé et de la nutrition, en particulier chez les femmes et les enfants de moins de 5 ans. Cette cérémonie a connu la présence effective de la directrice régionale de l’USAID dans le Sahel, Lisa Franchett et du directeur général de la coopération au Burkina, Ambroise Kafando.

Pascal KABORE

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