De l'avis du ministre Ouédraogo, les prévisions indiquent également que dans 15 ans, le volume du trafic sera de plus de 2 milliards 500 millions de passagers et cinq mille trois cent milliards de dollars de fret.
''La sécurité doit être alors la priorité absolue et les Etats doivent être proactifs face aux risques actuels afin que l'importante augmentation des capacités imposée par ce volume de passagers et de fret, soit bien gérée et appuyée par des ajustements stratégiques'', a indiqué Jean Bertin Ouédraogo, dans son message.
A cet effet, ajoute le ministre burkinabè, l'Afrique, à travers la Commission africaine de l'aviation civile (CAFAC), s'est réunie pour la mise en œuvre de la feuille de route en matière de sécurité, en conformité avec les conclusions de la conférence africaine sur la sécurité aérienne tenue en juillet 2012 à Abuja et dénommée Plan d'Abuja sur la sécurité.
Pour lui, la fiabilité de la navigation aérienne dépend dans ce cadre de l'intégration, de l'interopérabilité et de l'harmonisation des systèmes se traduisant par le concept de ''ciel unique'' pour l'aviation civile internationale.
Le ministre rappelle que l'institution de la journée internationale de l'aviation civile a pour but de sensibiliser l'opinion sur l'importance de l'aviation civile dans le processus de développement économique et social des Etats.
Cette célébration offre également l'occasion de promouvoir l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI).
Créée en 1944, l'OACI, institution spécialisée des Nations unies, a pour mission principale de favoriser le développement sûr et ordonné de l'aviation civile dans le monde.
Par sa politique consensuelle, cette organisation s'est affirmée comme un instrument privilégié de coopération entre les 191 Etats membres dans tous les domaines de l'aviation civile.
ALK/cat/APA
