Selon le président du CES, Paramanga Ernest YONLI, ce rapport part « d'un constat qui montre qu'au Burkina Faso, nous avons une amplification de la défiance vis-à-vis de l'autorité publique ». Cette défiance, de l'avis de M. YONLI, « gagne presque toutes les couches de la population. Elle se manifeste dans presque toutes les localités que sont les grands centres urbains, les provinces, les communes rurales... ».

Si une solution n'est pas vite trouvée, pense le président du CES, « pour mettre en place des mécanismes afin de ralentir cette montée en puissance de défiance de l'autorité publique, la menace pourrait avoir des conséquences fâcheuses ».

Pour changer cette donne, le CES fait des recommandations aux acteurs et aux composantes de la Nation que sont l'Etat, en premier chef, ensuite, aux citoyens, à la société civile qui a un grand rôle à jouer, et enfin aux partis politiques et aux médias. Le CES estime que ces acteurs ont un rôle d'information, de sensibilisation et même d'éducation qui pourrait être un catalyseur dans la prise de conscience d'une société respectueuse de l'autorité de l'Etat et des valeurs citoyennes.

Après avoir félicité le Conseil économique et social pour ce travail d'anticipation, le Président COMPAORE, a rassuré Paramanga Ernest YONLI et son équipe quant à la suite à donner à ce rapport pour que le Burkina Faso demeure, à jamais, un pays de paix et de stabilité.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso