« Une administration qui est efficace contribue fortement à la mobilisation des ressources, à la bonne gestion, à une meilleure rationalisation des dépenses et à la lutte contre la corruption », a indiqué la ministre déléguée en charge du Budget Clotilde Ki à l'ouverture des travaux.
Pour la ministre, la mise en place d'une telle administration nécessite « un effort continu de reformes (...) mais aussi la simplification et la modernisation des procédures et des démarches administratives ».
Placée sous le thème « De l'organisation à la performance », le 1er Conseil d'administration du secteur ministériel (CASEM) du ministère de l'Economie et des Finances vise « à mettre en exergue la fonction d'une organisation administrative et l'efficacité qui la sous tant », a soutenu Mme Ki.
« Nous aurons au cours de nos travaux, à évaluer la mise en œuvre à mi- parcours de notre programme d'activités de l'année 2013 et énoncer les perspectives pour le reste de l'année tout en essayant d'apporter des solutions aux contraintes de réalisation », a fait savoir la ministre aux participants.
Le Burkina Faso a engagé depuis les années 90 plusieurs réformes économiques et financière faisant de nos jours de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), le principal référentiel de développement du pays pour la période 2011-2015.
Le Fonds monétaire international (FMI) a dans un rapport publié en aout, félicité le Burkina Faso pour ses performances économiques réalisées entre 2007 et 2012 notamment sa croissance économique "au-dessus des normes régionales", atteignant 5,3% en moyenne par an et l'inflation restée "faible" pour se situer à un niveau moyen de "3% environ".
ALS/TAA