Le Burkina veut atteindre un taux d’investissement privé de 25%

| 07.11.2013
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Le Burkina veut atteindre un taux d’investissement privé de 25%
© DR / Autre Presse
Le Burkina veut atteindre un taux d’investissement privé de 25%
« L'objectif du gouvernement, à très moyen terme, est d'atteindre un taux d'investissement de 25% », a déclaré le président du Faso Blaise Compaoré, à l'ouverture jeudi de la quatrième session du Conseil présidentiel pour l'investissement (CPI), a-t-on constaté.

« L'objectif du gouvernement, à très moyen terme, est d'atteindre des taux d'investissements privé de 25 % et d'investissement privé de 10% du Produit intérieur brut (PIB) contre respectivement 11 % et 2 % aujourd'hui », a indiqué le président du Faso Blaise Compaoré.

« Cette ambition peut être concrétisée au regard des nombreux atouts dont dispose le Burkina Faso et de l'engagement déterminé du gouvernement à consolider le cadre macro économique de croissance, à rompre les contraintes que sont les coûts des facteurs de production, principalement l'énergie, les infrastructures de transport et les TIC », a-t-il ajouté.

Pour ce faire, les participants à la quatrième session du Conseil présidentiel pour l'investissement (CPI) vont réfléchir sur les thèmes : « Création et promotion des sociétés d'investissements pour le financement des Petites et moyennes entreprises/Petites et moyennes industries au Burkina Faso » et « Développement des zones et sites d'accueil d'investissements industriels, agricoles et divers ».

Le représentant de la Banque mondiale(BM), Madani Tall a avancé qu'il est nécessaire de poursuivre les reformes afin de donner un second souffle à l'environnement des affaires au Burkina Faso.

Il a parlé de l'harmonisation des règles de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA), de la modernisation des permis et des licences de gestion accordés aux Petites et moyennes entreprises (PME), et de l'accélération des procédures de passation de marché pour les investissements publics et privés.

A en croire Madani Tall, la mise en place de ces reformes vont permettre de favoriser le développement des PME et d'attirer davantage d'investisseurs majeurs au Burkina Faso.

M. Tall a dit que son institution a constaté un ralentissement dans la mise en œuvre de certaines réformes dans l'environnement des affaires au Burkina Faso.

Il a expliqué qu'une seule reforme, à savoir l'annulation du paiement de la taxe sur les biens immobiliers, a été initiée durant l'année qui s'achève. Et de dire que le pays a été classé 154 sur un total de 189 dans le rapport Doing Business de 2014.

Puis, il s'est félicité de l'adoption de deux lois portant sur l'organisation de l'investissement et le régime juridique du partenariat public et privé, émanant des recommandations de la dernière séance de la CPI.

Le conseil présidentiel pour l'investissement a été crée en novembre 2007. C'est un organe consultatif de 30 membres, qui a pour vocation de donner une impulsion à l'élaboration et à la mise en œuvre des politiques appropriées pour stimuler l'investissement et la croissance.

ABA/TAA

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