Le lancement du « Plan national de développement économique et social » (PNDES) vise relancer les projets gelés dans le sillage de la crise politique consécutive à la chute du président Blaise Compaoré suite à un soulèvement populaire en octobre 2014.
« Nous comptons solliciter les marchés régionaux pour lever des fonds, et en cas de nécessité nous allons recourir aux marchés internationaux comme l’ont déjà fait le Sénégal et la Côte-d'Ivoire avant nous », a indiqué le Premier ministre Burkinabè, sans préciser le montant d’un éventuel eurobond.
Lancé en mai dernier, le PNDES doit permettre à l’économie du Burkina Faso de réaliser un taux de croissance de 7,3 % par an en moyenne d’ici 2020, un niveau identique à celui enregistré durant les quelques années ayant précédé la crise politique qui a abouti à la chute du régime de Blaise Compaoré.
L’agriculture et les mines constituent les deux principales sources de revenus du Burkina Faso. Ce pays membre de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) est en effet le premier producteur de coton et le quatrième producteur d’or en Afrique.