Malgré les efforts du gouvernement et de ses partenaires, l’accès à l’eau potable n’est pas toujours effectif dans les zones rurales et semi-urbaines, a déclaré mercredi le secrétaire général du ministère en charge de l’Eau, Alassoun Sori.
Selon M. Sori, cela s’explique en partie par les défaillances enregistrées dans la fourniture des services et du fait que plus de 10% des pompes à motricité humaine et des systèmes d’adduction en eau potable simplifiés ne soient plus fonctionnels, d’après un recensement de 2015.
«Face à cette situation, la stratégie partenariat public-privé préconise une approche pratique visant à encourager la participation du secteur privé dans la mission de fourniture de services d’eau potable aux usagers», a-t-il expliqué.
Alassoun Sori s’exprimait en marge de la clôture de l’atelier de cadrage et de démarrage du projet de Recherche-Action sur «les modèles de gestion durable des services d’eau potable en zone rurale dans le cadre de partenariats public-privé».
L’atelier a été initié par le Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (UNICEF) qui a réitéré sa disponibilité à accompagner les initiatives du gouvernement burkinabè en matière de développement des services d’Eau, d’Hygiène et d’Assainissement au bénéfice des populations, y compris les plus vulnérables.
«Le défi de la recherche-action est de trouver, d’une part, le bon équilibre entre les intérêts des usagers, à savoir l’accès à l’eau potable avec un niveau de service satisfaisant et un prix abordable et d’autre part, pour l’opérateur privé de recevoir des recettes suffisantes pour permettre la continuité de ses opérations», a expliqué le représentant-résident de l’UNICEF, Marc Rubin.
Agence d’Information du Burkina
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