La BAD appuie un programme de renforcement des entreprises burkinabè

| 10.03.2017
Réagir
Le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian KABORE a reçu en audience la Représentante résidente de la Banque Africaine de Développement (BAD) au Burkina Faso, Madame Antoinette BATUMUBWIRA en fin d’après-midi du jeudi 11 février 2016 à la Présidence du Faso. Photo : Antoinette Batumubwira - Representante de la BAD au Burkina Faso
© Présidence du Faso
Le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian KABORE a reçu en audience la Représentante résidente de la Banque Africaine de Développement (BAD) au Burkina Faso, Madame Antoinette BATUMUBWIRA en fin d’après-midi du jeudi 11 février 2016 à la Présidence du Faso. Photo : Antoinette Batumubwira - Representante de la BAD au Burkina Faso
Ouagadougou (Burkina Faso) - La Banque africaine de développement (BAD) a décidé d’appuyer les entreprises burkinabè à travers le Programme d’accompagnement pour la transition des entreprises vers le secteur formel (Pro-ACTIF), a appris APA auprès du ministère en charge du commerce.

L’appui de l’Institution panafricaine à hauteur d’environ 400 millions de FCFA pour cette première phase entre dans le cadre du Programme d’Appui à la transformation de l’économie et à la création de l’Emploi (PATECE) d’un montant de 8 milliards de FCFA.

La Chambre de commerce et de l’Industrie du Burkina Faso y contribue à environ 250 millions de F CFA.

Le programme ambitionne de favoriser le passage à l’échelle des entreprises du secteur informel vers la formalisation.

A l’issue de la 1ère phase, 3 150 entreprises seront créées, 650 leaders d’associations professionnelles seront informés et sensibilisés aux enjeux de la formalisation, 650 moyennes entreprises formées à l’utilisation des outils modernes de gestion, 50 coaches de PME formelles et informelles outillés et 5.000 PME informelles coachées et accompagnées vers la formalisation.

Aussi, le projet se présente comme une «vaste opération qui permettra de mieux structurer l’activité économique et combler le manque «d’institutions financières fortes, de capitaliser la masse de capacité financière qu’il peut y avoir au niveau du secteur informel pour la transformer dans le secteur formel», selon la représentante résidente de la BAD, Antoinette Batumubwira.

Prévue en trois phases et sur une durée de trois ans, la mise en œuvre de Pro-Actif prendra fin en 2020.

TT/cat/APA

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité