Imprimer cette page

Journée mondiale de la population : Un hommage aux personnes en situation difficile

| 22.07.2015
Réagir
Journée mondiale de la population : Un hommage aux personnes en situation difficile
© DR / Autre Presse
Journée mondiale de la population : Un hommage aux personnes en situation difficile
Le Burkina Faso a lancé, le mardi 21 juillet 2015, les activités commémoratives de la Journée mondiale de la population. L'objectif de cette journée est d'attirer l'attention de l'opinion nationale et internationale sur les nombreux défis de la croissance démocratique accélérée, auxquels les pays font face et qui peuvent avoir un impact sur les conditions de vie des populations, dans l'avenir. Cette cérémonie a été placée, sous la présidence du ministre de l'économie et des finances, Jean Gustave Sanon.

En raison de la conférence internationale sur le financement du développement qui s'est dérouléele 16 juillet 2015, à Addis-Abeba, la Journée mondiale de la population, célébrée chaque11 juillet de l'année, a été reportée au 21 juillet 2015. Cette année, le thème retenu par les Nations unies est «Les populations vulnérables dans les situations d'urgence». Ce thème se justifie par le fait que de nos jours, les situations d'urgence sont récurrentes et de plus en plus complexes. Les femmes et les enfants sont les plus touchés, car ils disposent de moins de possibilités de survie. Au Burkina Faso, entre 2010 et 2014, les situations d'urgence ont fait de nombreux sinistrés et causé d'importants dégâts matériels. Pour le ministre de l'économie et des finances, président du Conseil national de la population, Jean Gustave Sanon, ce thème est très évocateur, car il invite la communauté nationale et internationale à davantage renforcer les stratégies d'intervention pour alléger les souffrances des populations, lors des situations d'urgence. «Nous constatons souvent, avec impuissance, l'exacerbation des crises conduisant à des situations d'urgence dont la fréquence et la gravité ont augmenté, ces deux dernières décennies, partout dans le monde», a-t-il indiqué.Bien que beaucoup soient le résultat de catastrophes naturelles, les causes et l'amplification des conséquences des situations d'urgence, de l'avis du ministre,sont souvent dues en partie à l'activité humaine, aux changements climatiques, à la pression démographique, la dégradation de l'environnement, la vulnérabilité économique, l'instabilité sociopolitique et la pauvreté, laissant certaines populations plus exposées que d'autres, surtout les femmes et les enfants.

Face à cette situation, le ministreJean Gustave Sanon en appelle au devoir d'assistance et à la nécessité d'agir, afin de les protéger. Aussi, il explique qu'au plan mondial, parmi les personnes contraintes à quitter leur habitation, à cause d'un conflit ou d'une catastrophe naturelle, on dénombre environ 37,5 millions de femmes, d'enfants et de jeunes. Pour le président du comité d'organisation, le thème de la présente commémoration nous interpelle tous et nous invite à être plus attentifs aux préoccupations des populations vulnérables. La représentante-résidente du Fonds des Nations unies pour la coopération au Burkina Faso, Dr Edwige AdekambiDomingo, a livré le message du SG adjoint de l'Organisation des Nations unies et directeur exécutif du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), Dr BabatundeOsotimehin, au cours de cette cérémonie. Il en ressort que dans un récent rapport de l'ONU, le nombre de personnes déplacées par la force est le plus élevé jamais enregistré, avec près de 60 millions,à la fin de 2014. Et parmi celles-ci, la plupart des femmes et adolescentes affrontent des dangers particuliers, du fait de l'absence de services de santé et autres services essentiels qui leur sont nécessaires. C'est pourquoi le thème de cette année vise à mettre en lumière les besoins particuliers des femmes et adolescentes, durant les conflits et les catastrophes humanitaires. C'est pourquoi, une des priorités de l'UNFPA est d'autonomiser les femmes, adolescentes et les jeunes et préserver leur bien-être. Le Dr BabatundeOsotimehina profité de l'occasion pour inviter la communauté internationale à redoubler d'effort pour protéger la santé et les droits des femmes et filles. Et le Dr EdwigeAdekambi Domingo de mentionner «qu'aucune raison ne justifie les conflits». Une remise de kitsde dignité a clos la cérémonie.

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité