Trafic portuaire au Burkina Faso : Des sociétés maritimes défient l’enclavement du pays

| 13.05.2014
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Trafic portuaire au Burkina Faso : Des sociétés maritimes défient l’enclavement du pays
© DR / Autre Presse
Trafic portuaire au Burkina Faso : Des sociétés maritimes défient l’enclavement du pays
L'Association des consignateurs, armateurs et représentants portuaires du Burkina (ACARP-B) a offert un dîner-débat, le vendredi 9 mai 2014 à Ouagadougou, au Ministère en charge des transports en vue d'une meilleure collaboration entre les deux parties.

« Les outils de facilitation mis en place par les autorités burkinabè pour la desserte du pays ». C'est sur ce thème que l'Association des consignateurs, armateurs et représentants portuaires du Burkina (ACARP-B) a échangé avec des représentants de la Chambre de commerce, ainsi que ceux du Ministère des infrastructures, du transport et du désenclavement, le vendredi 9 mai dernier à Ouagadougou. Bien que le Burkina Faso soit un pays sans façade maritime, ces acteurs du monde portuaire ont indiqué que le pays, de par son potentiel et sa stabilité, attire les armateurs et autres investisseurs portuaires. Pour le secrétaire général du Ministère en charge des transports, Pascal Yaméogo, représentant le ministre des transports, le Burkina Faso est un pays enclavé où le coût du transport des marchandises est très élevé. Or, a-t-il poursuivi, plus de 60% de la consommation est importée. Donc pour sa part, plus les autorités vont agir sur les corridors, plus les coûts de transport des articles seront acceptables. C'est dans cet esprit que M. Yaméogo a félicité et encouragé l'ACARP-B de son initiative. « C'est une bonne chose que de voir les acteurs du monde portuaire se réunir en association pour mieux servir les populations ». Ce, à un moment où un credo pour échanger avec les couches sociales sur les dispositions utiles en vue d'une harmonisation du trafic international et alléger le coût des produits d'importation et d'exportation. Pour lui, l'association est jeune et le ministère se donnera les moyens nécessaires à accompagner ses activités. « C'est le début d'un partenariat dans lequel chacun va apporter sa pierre à l'édification d'un transit fiable au Burkina », a-t-il dit. Selon le président de l'association, Hervé Zongo, la structure est née de la volonté de l'ensemble des acteurs de la chaîne de transport logistique. Au niveau des ports, tout le personnel portuaire se regroupe souvent pour faciliter la transaction. La croissance économique et la stabilité politique du Burkina Faso ces dix dernières années, sont à l'origine de l'arrivée des compagnies maritimes et multinationales dans le pays, afin d'être plus proches de leur clientèle. « Lorsqu'il y a une forte croissance de l'importation et de l'exportation, il est normal que nous amenions des outils de désenclavement pour appuyer ce que les autorités locales ont déjà entrepris », a signifié M. Zongo. Le Burkina est l'un des premiers pays en matière de routes internationales et de désenclavement des corridors. Unir les forces à l'effort du gouvernement va permettre de désenclaver le pays et d'apporter des solutions optimales pour les importations et exportations. Ce premier dîner-débat marque le point de départ d'un partenariat entre les autorités burkinabè et l'association qui célèbre en ce moment, son premier anniversaire. Pour les tracasseries routières et les rackets, l'association entend accompagner les activités de l'Observatoire national des pratiques anormales, mis en place par le gouvernement pour endiguer le fléau.

Wanlé Gérard COULIBALY
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