Les acteurs du secteur minier se rencontrent pour la deuxième fois à Ouagadougou, du 23 au 25 mai 2013. Plus de 300 entreprises venant des pays d’Afrique, d’Amérique, d’Asie, d’Europe et d’Australie, vont présenter leurs activités au grand public en vue de lui permettre de découvrir le potentiel minier et d’en faire un pôle essentiel de développement économique durable. Des thèmes d’actualité tels que : « Le secteur énergie du Burkina Faso, réalisations et opportunités », « La satisfaction des besoins des sociétés minières par les fournisseurs locaux, enjeux et défis », « Activités minières et intoxication au plomb », seront également débattus par des experts du domaine. E
tant une véritable opportunité pour mieux faire connaître les potentialités dont regorge le Burkina Faso, le Salon international de l’énergie, des mines et des carrières (SEMICA), initié par l’Agence Bitel Communication, est le salon de référence des entreprises burkinabè et internationales, spécialisées dans le domaine des mines et des carrières. Il s’adresse aux entreprises souhaitant rencontrer les opérateurs du secteur et nouer des partenariats commerciaux, financiers, stratégiques ou technologiques, en vue d’améliorer leur compétitivité. Pour le commissaire général du SEMICA, Innocent Bélemtougri, le salon est à la recherche de solutions aux problèmes que connaissent les secteurs des mines, de l’énergie et des carrières. Selon lui, il doit donc être la force idéale de discussion et d’échange entre les nationaux et les internationaux.
« Parce ce que nous voulons que ce salon soit la 3e destination du Mining international et que chaque année, dans les dernières semaines du mois de mai, que le monde entier se retrouve dans notre pays pour échanger sur le secteur des mines », a-t-il souhaité. Le coparrain de la cérémonie, Lassina Zerbo, par ailleurs secrétaire exécutif du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (ONU) a pour sa part, affirmé que, étant un ancien du secteur minier et ayant fait 15 ans dans la recherche de développement et l’industrie minière dans les plus grandes compagnies, il ne pouvait qu’encourager les initiateurs de ce salon, afin que le secteur minier puisse appuyer et accompagner le développement des populations locales. Le ministre des Mines et de l’énergie, Salif L. Kaboré, parrain de la 2e édition du SEMICA, a signifié que le salon, qui est d’une envergure internationale, revêt une importance pour l’ensemble des acteurs.
Pour lui, il joue sa partition dans le développement du Burkina Faso, en améliorant les conditions de vie des populations, un des objectifs inscrits dans la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD). ‘’En matière d’énergie, lorsqu’on parle de lutte contre la pauvreté, il faut que nous travaillions à ce que l’électricité soit accessible au peuple burkinabè. Et ce salon va permettre à tous les acteurs du secteur, d’offrir du matériel aux acteurs de l’électricité de notre pays. Quant aux carrières, nous pensons que nous pouvons engranger de chiffres d’affaires importants et apporter de la valeur ajoutée à notre économie’’, a soutenu M. Kaboré. Il a poursuivi, en disant que le thème du SEMICA : « Investir en Afrique de l’Ouest, harmonisation de la réglementation minière dans l’espace UEMOA » est interpellateur et les contributions des échanges seront prises en compte par son département pour une promotion du secteur.
Il a également invité les acteurs à prendre en compte lors de leurs échanges, les questions cruciales, telles l’employabilité des jeunes dans le secteur minier et de l’énergie, ainsi que les questions environnementales. Le ministre Kaboré a salué la tenue de cet événement qui offre un plateau au domaine minier pour davantage communiquer et donner plus de visibilité aux activités du secteur. A l’issue de la cérémonie d’ouverture, les autorités ont visité les stands d’exposition de divers produits miniers.
Sidwaya.bf