L’ITIE qui est une structure dont l’objectif principalest d’œuvrer efficacement, à une gestion transparente et concertée de l’exploitation des ressources minières et des recettes publiques y relatives, a tenu à informer l’opinion publique dutransfert des recettes minières, notamment des 20% de la taxe superficiaire, collectées en 2015 et transférées au mois de juillet dernier, aux collectivités territoriales. «Il est important et conformément à la démarche de l’ITIE, de mettre les citoyens burkinabè au parfum de tout ce qui se passe dans le secteur extractif de notre pays, afin que de façon éclairée, ils puissent participer pleinement à la recherche des voieset moyens pour une gestion efficiente du processus d’exploitation de nos richesses naturelles, ainsi que l’utilisation efficace des revenus qui y sont tirés», a affirmé Alidou Ouédraogo, secrétaire permanent de l’ITIE. Ainsi l’ambition de cette structure spécialisée dans la gestion des ressources dans les industries extractives est de favoriser la stabilité sociale, la bonne gouvernance, tout en permettant aux entreprises minières de sécuriser leurs investissements et aux populations concernées de tirer un meilleur profit de l’exploitation des ressources naturelles.
Pour M. Ouédraogo, le secteur minier ne saurait contribuer à la réduction de la pauvreté dans notre pays, sans que chacun n’y apporte sa contribution et fasse les sacrifices nécessaires pour soutenir véritablement les efforts du gouvernement visant à faire de ce secteur, un moteur de croissance économique et un outil de promotion du développement durable. Par ailleurs, l’ensemble des régions du Burkina Faso a pu bénéficier des recettes minières collectées en 2015. Ainsi, les montants de ces recettes affectées aux collectivités territoriales varient d’une région à une autre et d’une commune à une autre également.
«Cela est dû,comme le nom de la taxe l’indique, à la superficie qu’occupe la société minière opérant dans la région ou les communes données et le transfert des taxes superficiaires aux régions et communes impactées obéit à une clef de répartition des recettes afférentes à cette taxe qui est fonction de la superficie occupée par les sociétés minières», a laissé entendre Aïssata Tapsoba, directrice générale du cadastre minier.
En outre, les montants varient de 610 186 469 F CFA pour la région de la Boucle du Mouhoun à 5 968 653F CFA pour la région du Centre. En ce qui concerne les communes, les sommes varient de 82 779 517 F CFA pour la commune de Mané, dans le Centre-Nord, à 7 882 F CFA pour les communes de Kokologho, Nanoro et Soaw, dans la région du Centre-Ouest.
Larissa KABORE
