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SEMICA 2016 : l’activité se tiendra comme prévu, du 26 au 28 mai 2016 à Ouagadougou

| 15.03.2016
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Le 4e Salon international de l’énergie, des mines et des carrières (SEMICA) s’est ouvert le jeudi 28 mai 2015 à Ouagadougou. Pour le présent, c’est plus de 600 participants venus de près de 50 pays africains et d’autres continents qui échangeront sur la contribution du secteur minier à l’émergence des Etats de la CEDEAO. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© DR / Autre Presse
Le 4e Salon international de l’énergie, des mines et des carrières (SEMICA) s’est ouvert le jeudi 28 mai 2015 à Ouagadougou. Pour le présent, c’est plus de 600 participants venus de près de 50 pays africains et d’autres continents qui échangeront sur la contribution du secteur minier à l’émergence des Etats de la CEDEAO. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Les promoteurs du Salon international de l’énergie, des mines et des carrières (SEMICA), ont animé un point de presse ce lundi 14 mars 2016 à Ouagadougou pour faire le point sur l’état d’avancement de l’organisation de l’événement.


La 5ème édition du Salon international de l’énergie, des mines et des carrières (SEMICA) se tiendra comme prévu, selon les organisateurs, du 26 au 28 mai 2016 à Ouagadougou, sous le thème « Transition énergétique et RSE dans les sociétés minières en Afrique ». A quelques semaines de la tenue du rend-vous annuel des professionnels de l’énergie, des mines et des carrières, les promoteurs du salon ont tenu une rencontre avec les hommes de médias. Face aux journalistes, le Commissaire général du SEMICA, Innocent Belemtougri, annonce une participation de plus de 3 000 personnes de tout bord, dont des gouvernants, investisseurs nationaux et internationaux, acteurs privés et société civile. Convaincu que l’avenir et le développement de l’Afrique incombe d’abord à ses fils et ses filles, il fait remarquer que le SEMICA se fait toujours fort de montrer au monde une Afrique riche de ses ressources humaines, naturelles, qui marche, qui gagne et qui sait où aller.

« Alors que l’organisation du SEMICA s’activait avec un taux d’environ 80% d’exécution des activités préparatoires, nous avons été surpris d’apprendre par voie de presse, une certaine fusion du Salon avec une autre manifestation organisée par le ministère en charge des mines », laisse entendre Innocent Belemtougri. Il ajoute que tout mariage se discute au préalable entre les différentes parties, toute fusion d’entités distinctes nécessite également un minimum de respect des règles en la matière.

Un accord possible d’ici 2017

Le Commissaire général reconnaît néanmoins avoir été approché par les nouvelles autorités du ministère en charge des mines, qui a proposé l’idée. Mais selon lui, les échanges qui n’ont pas abouti. L’Avocat-conseil de la structure, Marcelin Somé, confie que ce n’est pas en deux mois de la tenue de l’événement qu’un accord peut être trouvé. Cependant, il affirme que « les discussions se poursuivent normalement et que d’ici à 2017, cet accord sera une réalité. Innocent Belemtougri est convaincu que si les autorités souhaitent que le pays accueille une seule et grande manifestation internationale, l’alternative viable à ce jour consiste dans un partenariat public-privé.

Le SEMICA est un cadre d’échange qui rassemble chaque année, depuis 2012, l’ensemble des acteurs mondiaux des filières énergies, mines et carrières, pour promouvoir leurs produits et nouer des partenariats fructueux.

Amadou Dicko
(Stagiaire)

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