«Entre 2000 et 2016, les investissement directs étrangers du secteur minier sont de l’ordre de 1.200 milliards de francs CFA pour les mines en exploitation ou en construction», a mentionné le ministre Dissa dans son discours d’ouverture de la manifestation.
Par ailleurs, Alfa Oumar Dissa a rappelé qu’au Burkina Faso, depuis 2009, l’or demeure le premier produit d’exportation en termes de recettes du pays.
«En 2015 le Burkina Faso a exporté 36,5 tonnes d’or. Il est attendu en 2016, 39,6 tonnes d’or», a-t-il annoncé, avant de préciser que le Burkina Faso dispose de nos jours de plus de 822 autorisations et titres miniers valides et 9 mines en production.
Le Burkina Faso a adopté un en 2015 un nouveau code minier, a-t-il rappelé, soulignant que cette décision a été prise dans le souci de faire du secteur minier un des piliers du développement économique et social, à travers une exploitation apaisée des ressources minières dans un partenariat qui se veut «gagnant-gagnant».
Le ministre en charge des mines a rassuré les partenaires du secteur minier au Burkina Faso, quant à la sécurité de leurs investissements, insistant sur la création de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM).
Selon les estimations officielles, les ressources aurifères participent pour plus de 12% dans la formation du Produit intérieur brut (PIB) du Burkina Faso.
La première édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO) a pour objectif la restructuration du système minier burkinabè, pour rendre le système beaucoup plus profitable au peuple burkinabè.
ALK/of/APA