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Adoption du nouveau code minier : les députés s'expliquent au Bam

| 28.07.2015
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La maison de la culture de Bobo – Dioulasso a abrité le samedi 30 mai 2015 un débat public sur la constitution burkinabè. A l’initiative du Conseil national de Transition (CNT), les discussions ont été introduites par le Dr Abdoul Karim SANGO enseignant à l’ENAM et membre de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et le Pr Salifou SANGARE enseignant – chercheur et membre de la Commission de Réconciliation nationale et des Réformes (CRNR). La modération des débats a été assurée par le premier vice – président du CNT Honoré Lucien NOMBRE. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© © DR / CNT
La maison de la culture de Bobo – Dioulasso a abrité le samedi 30 mai 2015 un débat public sur la constitution burkinabè. A l’initiative du Conseil national de Transition (CNT), les discussions ont été introduites par le Dr Abdoul Karim SANGO enseignant à l’ENAM et membre de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et le Pr Salifou SANGARE enseignant – chercheur et membre de la Commission de Réconciliation nationale et des Réformes (CRNR). La modération des débats a été assurée par le premier vice – président du CNT Honoré Lucien NOMBRE. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Kongoussi - Une délégation du Conseil national de la transition (CNT) conduite par le député Hervé Ouattara a séjourné dans la province du Bam les 20 et 21 juillet 2015. L'objectif de la mission était de rendre compte à la base des changements intervenus dans le nouveau code minier adopté le 26 juin 2015.


Le 15 avril 2015, des députés du CNT étaient au Bam pour échanger avec les populations affectées par les mines et les sites d'or en vue d'intégrer leurs préoccupations dans le nouveau code minier. C'est ainsi que 3 mois plus tard et après l'adoption du code minier, les parlementaires burkinabé sont retournés au Bam pour rendre compte de ce qu'ils ont pu intégrer dans le nouveau document de référence des mines au Burkina Faso. Face aux forces vives de la province du Bam le 20 juillet à Kongoussi, le député David Moyenga, assisté de Mamadou Kabré et de Vincent Ouédraogo a fait l'état des lieux des différents changements intervenus dans le nouveau code minier et qui devrait améliorer le quotidien des populations affectées par les sites miniers. Pour lui, 3 volets peuvent intéresser la population du Bam. Il s'agit du volet social qui a connu l'introduction de l'interdiction du travail des enfants, la garantie de la protection des droits humains et l'introduction d'un fond de formation et de la recherche en vue de préparer une relève conséquente dans le domaine des mines. Le deuxième volet dira-t-il est celui relatif à l'environnement. A ce niveau a-t-il précisé, il y a eu l'introduction d'un fond de réhabilitation et de réparation des mines. Et pour les sites artisanaux, il y aura dorénavant l'obligation de réparation des superficies dégradées avant tout renouvellement de contrat. Et enfin le volet économique qui a connu l'introduction d'un fond de développement local de 1% des dividendes des industries minières qui sera reversé aux collectivités et le relèvement des taxes et impôts au profit de l'Etat qui passent de 10% à 27,5%. A l'issue de la communication, les populations ont pu s'exprimer en posant des questions de compréhension. La plupart des questions avait trait au fond de développement local. A la fin des travaux, le député Hervé Ouattara, chef de la délégation a dit toute sa satisfaction après avoir suivi les échanges. Pour lui c'est une population assez ouverte et disposer à impulser le développement local que les députés ont échangé avec. En conclusion, il leur a invité à s'approprier du nouveau code minier et de se battre pour sa réalisation.

Asmado RABO

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