5ème édition du SEMICA: pour contribuer à relever les défis énergétiques de Afrique

| 27.05.2016
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5ème édition du SEMICA: pour contribuer à relever les défis énergétiques de Afrique
© DR / Autre Presse
5ème édition du SEMICA: pour contribuer à relever les défis énergétiques de Afrique
Le Salon international de l’énergie, des mines et des carrières (SEMICA) a ouvert les portes de sa 5ème édition ce jeudi 26 mai 2016 à Ouagadougou. C’est un cadre pour les professionnels des mines, des carrières et de l’énergie de nouer des partenariats pour faire rayonner leurs activités. Ce salon, axé sur la transition énergétique, sera organisé autour de quatre objectifs à savoir la participation, l’échange, la communication et la responsabilité. 3000 participants de tous horizons sont attendus.


Le top de départ de l’ouverture officielle de la 5ème édition du Salon international de l’énergie, des mines et des carrières (SEMICA) a été donné ce jeudi 26 mai 2016 à Ouagadougou. Placé sous le thème «Transition énergétique et RSE dans les entreprises minières en Afrique», ce salon est un cadre d’échanges qui rassemble chaque année l’ensemble des acteurs mondiaux des filières énergies, mines et carrières afin de promouvoir leurs produits et nouer des partenariats fructueux. Selon le promoteur, Innocents Belemtougri, «l’Afrique dispose aujourd’hui plus de 10% des réserves hydrauliques mondiales exploitables, de plus de 10% des réserves prouvées de pétroles, de plus de 8% de celles de gaz et 6% de celle de charbon». Au-delà, poursuit-il, «il faut ajouter à cela, son immense potentielle photovoltaïque dans les deux zones tropicales: les gisements géothermiques et les capacités éoliennes d’une quinzaine de zones côtières. Paradoxalement à ce tableau énergétique potentiellement reluisant, indique le promoteur, la situation énergétique réelle notamment électrique de l’Afrique est beaucoup plus préoccupante: la capacité de production totale de l’électricité de l’Afrique s’élève à 114 gigawatt ce qui correspond à environ à 120 gigawatt dont dispose la France pour 65 millions d’habitants». Pour ce qui est du secteur minier africain, M. Belemtougri a souligné qu’il n’était pas nécessaire de revenir sur ses immenses potentialités vu que l’Afrique est aujourd’hui le premier pourvoyeur mondial de matières premières. Il a soutenu que l’Afrique est un gigantesque chantier de développement énergétique.

Il a en outre confié que la Banque mondiale estime à 40 milliards d’Euros, le montant annuel à investir pendant 10 ans pour rattraper le retard et accompagner la croissance de la demande.

Sur l’aire d’exposition, les entreprises présentent leur savoir-faire au SEMICA. Le représentant de Caterpillar au Burkina Faso, a pour sa part estimé que cet évènement est un moyen pour mettre en avant les capacités de sa structure au Burkina Faso dans les domaines miniers, des travaux publics et de l’énergie.

La présente édition qui prendra fin le 28 mai prochain sera ponctuée par quatre grandes conférences sur le thème général et décliné en sous-thèmes. En marge de cette édition, des prix sont décernés aux meilleures entreprises du domaine des mines, de l’énergie et des carrières.

Jude Somé

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