La Société de transformation des fruits et légumes du Burkina peine à démarrer ses activités

| 21.08.2014
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Arthur Kafando - Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat
© DR / Autre Presse
Arthur Kafando - Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat
La Société de transformation des fruits et légumes (STFL), faute de financement supplémentaire, peine à démarrer ses activités, a appris APA mercredi auprès des responsables de l’unité industrielle.Fruit d’un partenariat avec l’Inde qui a assuré un financement de 8 milliards de francs CFA, et basée à Loumbila, à une dizaine de km de Ouagadougou, la SBFL est actuellement confrontée à des difficultés financières, qui ont occasionné un retard dans la construction de l’usine de production, entamée depuis juillet 2011.

Sur une prévision totale de 8 milliards de francs CFA, l’usine, à ce jour, a déjà englouti environ 12 milliards de francs CFA et a un besoin additionnel de plus de 6 milliards de francs CFA pour l’achèvement des travaux.

Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Arthur Kafando, a pris l’engagement de procéder à une évaluation bien précise du projet afin de valider la stratégie de finalisation de l’usine et de mobiliser les ressources pour le financement du projet.

A terme, la fonctionnalité de l’usine permettra la transformation journalière de 250 tonnes de tomates et de 240 tonnes de mangues.

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