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Koubri : Le PM satisfait de la production d’aliments à bétail et volaille

| 08.07.2014
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Koubri : Le PM satisfait de la production d’aliments à bétail et volaille
© DR / Autre Presse
Koubri : Le PM satisfait de la production d’aliments à bétail et volaille
Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao est convaincu de la qualité des produits de la société de fabrique d'aliments pour betail (SOFAB-SA) situé à Koubri à une trentaine de km de Ouagadougou. Il l'a fait savoir lors de sa visite à l'usine ce mardi 8 juillet 2014.

Cinq mois après le démarrage effective des travaux de fabrication d'aliments pour bétail de la Société de fabrique d'aliments pour bétail (SOFAB-sa), des sacs d'aliments sont disponibles. En effet, le premier produit d'aliment pour bétail a été reçu en mai dernier.

Le 8 juillet 2014, le Premier ministre Luc Adolphe Tiao s'est rendu dans les locaux de l'usine pour constater de visu l'effectivité des produits et encourager les promoteurs. « Je constate que la SOFAB-sa est une usine très moderne et produit des aliments d'une qualité supérieure à ce que l'on trouve sur le marché » a remarqué le chef du gouvernement.

Selon le directeur général de la Fabrique, Adama Ouédraogo, l'entreprise a une capacité de production annuelle de 100 000 tonnes. Pour la première gamme d'aliments disponible, il y a 11 types d'aliments différents. « Dans la famille des bovins, nous avons trois formules à savoir l'entretien, la laitière et l'embouche, pour les ovins et caprins, il y a deux formules, l'entretien et l'embouche. Quand à la volaille, nous avons six formules, reparties dans le domaine de la ponte et de l'élevage des poulets de chairs » a-t-il expliqué.

Il a d'ailleurs précisé que la difficulté majeure est la commercialisation des produits. « A cet effet, nous sommes en phase d'une campagne de vente promotionnelle jusqu'en fin Août pour permettre aux éleveurs d'acquérir ces aliments dont la qualité nutritionnelle est très connue. Les prix vont de 18 750 francs CFA le sac de 50kg à 8500 francs CFA selon le type d'aliment » a noté M. Ouédraogo.

Difficulté de commercialisation des produits

Pour relevé ce défi « Nous allons voir avec la direction générale de l'usine quel type de partenariat faut-il tisser pour qu'au terme d'une convention, l'Etat s'engage à accompagner, à acheter ou à subventionner la production afin de lui permettre de conquérir le marché. Ainsi, j'ai demandé au président du conseil d'administration de me soumettre assez rapidement des propositions.

A l'issue du courrier, des propositions pourront être faites pour que cette usine soit véritablement lancé » a souligné le chef du gouvernement. En termes de perspective, le premier responsable de l'unité de production a relevé que pour accroitre la gamme de produits, un aliment pour la volaille traditionnelle sera bientôt disponible. Outre cela, un aliment pour l'élevage de porc et celui des poissons est en cours d'expérimentation. « Nous sommes convaincu qu'à travers cette importance filière qu'est l'élevage, nous ferrons réguler la pauvreté mais aussi permettre l'émergence d'une classe moyenne dans le milieu rural ».

Et le ministre des Ressources Animales et Halieutiques Jérémie Tinga Ouédraogo d'interpeller de tous ses vœux, le secteur privé à s'engager davantage pour que les autres régions du Burkina Faso aient leur propre unité de production d'aliments pour bétail comme celle de la région du Centre. « C'est avec une réelle fierté et de satisfaction que j'ai visité la SOFAB-sa impressionné par les équipements et surtout par la qualité et la diversité des aliments pour bétail et volaille, je suis convaincu que cette usine apportera par ces produits un essor rapide au développement de l'élévage au Burkina Faso » c'est par ces mots écrits dans le livre d'or que la visite a pris fin.

Fleur Birba

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