Sonabel, finalement c’est quand le service d’électricité ?

| 14.06.2016
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Sonabel, finalement c’est quand le service d’électricité ?
© DR / Autre Presse
Sonabel, finalement c’est quand le service d’électricité ?
En période de fortes chaleurs, la Société nationale burkinabé d’électricité (Sonabel) n’est pas en mesure de satisfaire la demande. Parce qu’elle est aussi forte. Là on peut comprendre car elle n’a pas eu tous les moyens au moment où il le fallait pour accroitre son offre au même rythme que la demande. C’est d’ailleurs pourquoi les Burkinabé, quand bien même ils ne sont pas toujours contents, sont indulgents à son endroit. Principalement à cette période-là. Car, ils savent très bien qu’elle ne peut donner plus que ce qu’elle a. Comme on le dit pour la plus belle femme au monde qui ne peut donner que ce dont elle dispose.


Mais, ce qu’on ne peut pas du tout comprendre, c’est le fait qu’à la moindre pluie, au moindre coup de vent, pendant qu’il ne fait plus chaud, il n’y a plus d’électricité. Quand on sait que nous ne sommes plus en période de forte demande, on se surprend à dire que finalement la Sonabel n’est pas en mesure de satisfaire les besoins des Burkinabé, à n’importe quel moment de l’année. Ou du moins que même si elle le pouvait, ses installations ne sont pas suffisamment bien faites pour servir l’électricité en tout temps aux Burkinabè. A Bobo-Dioulasso par exemple, les coupures d’électricité sont si fréquentes et durent tellement longtemps pendant ou après une pluie où un coup de vent qu’elles handicapent énormément le travail dans beaucoup d’entreprises. Les trois dernières grandes pluies en sont la preuve. Les feux tricolores sont éteints ou clignotent.

En effet, pour ne pas dire que les installations électriques sont anarchiques, on peut tout de même s’inquiéter du fait que certaines, notamment les fils et souvent les poteaux soient confondues avec les troncs et les branches d’arbres un peu partout dans la ville. Dans ces conditions, il est donc tout à fait normal, et c’est même dangereux pour la sécurité des usagers, qu’au moindre vent des fils soient détachés ou coupés. Occasionnant ainsi les coupures d’électricité. Et comme le plus souvent on n’est pas pressé pour remettre en l’état ces installations, ça prend du temps et c’est le consommateur, l’usager de l’électricité qui en pâtit.

La Sonabel, au niveau de Bobo-Dioulasso doit travailler à revoir et à corriger ces désagréments que subissent injustement ses abonnés. On peut comprendre qu’une fois en passant, il y ait coupure d’électricité. Seulement, c’est quand cela devient une coutume que ça énerve, fâche et donne envie de se plaindre. Tout le monde sait que la Sonabel ne peut satisfaire entièrement les besoins de l’ensemble des abonnés de son réseau. Même si au niveau de Bobo-Dioulasso par exemple, des efforts ont été consentis pour minimiser les coupures d’électricité.

Jusqu’à quand cette situation va-t-elle durer ? En attendant, il faudrait qu’à la nationale d’électricité, au niveau de Bobo-Dioulasso on communique davantage avec les abonnés. Dans le sens bien compris de leur donner l’information. En outre, cela aura pour conséquence qu’on les respecte. Car entre la Sonabel et ses clients, il doit régner des relations de complicité et de respect. Si les uns ont besoin de l’autre, ce n’est pas l’autre qui a moins besoin d’eux.

Dabaoué Audrianne KANI

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