Le Projet d'approvisionnement en eau potable en milieu rural va réaliser 274 forages au profit des populations rurales dans les régions du Centre-Sud et du Plateau central. Le lancement de la deuxième phase du projet, qui est financé par l'Agence de coopération japonaise (JICA) est intervenu dans le village de Goabga, dans la commune de Niou. Le coût du projet est porté à 968 millions de yens japonais, soit plus de 4 milliards 800 millions de francs CFA. A terme, la phase2 contribuera à l'amélioration de l'accès à l'eau potable des populations rurales du Centre-Sud et du Plateau central. Dans cette dynamique, 90000 personnes de la zone d'intervention du projet devront bénéficier du liquide précieux avec en toile de fond, l'amélioration des comportements favorables à l'hygiène et à l'assainissement de base, grâce aux séances de sensibilisation et des animations communautaires. Les intervenants à la tribune ont salué la belle coopération qui lie le Japon au « pays des hommes intègres ». Ils ont traduit la reconnaissance des bénéficiaires de ces points d'eau dont les retombées sont importantes pour les populations. Dans son discours de lancement, la ministre de l'Eau, des aménagements hydrauliques et de l'assainissement, Mamounata Bélem, a traduit la gratitude du gouvernement burkinabè et des populations des deux régions, au peuple japonais pour cet appui non remboursable. « L'eau est une ressource vitale pour un pays sahélien comme le notre. C'est dire que le projet aura des retombées importantes pour les populations. C'est pourquoi le gouvernement traduit sa gratitude au peuple et au gouvernement japonais », a ajouté la ministre à l'endroit de l'ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Masato Futaishi. Le diplomate japonais pour sa part, s'est réjoui que la première phase du projet ait permis de réaliser 300 forages dans les deux régions. Ce qui a permis de réduire sensiblement les maladies liées à l'eau. M. Masato a poursuivi que le lancement de la deuxième phase constitue une preuve tangible de l'excellence des relations d'amitié entre son pays et le Burkina Faso. Pour lui, la première phase financée en 2009 à hauteur de 7 milliards de F CFA, a permis la construction de 300 forages équipés de pompes à motricité humaine. Le diplomate nippon a insisté que l'approvisionnement constante en qualité et en quantité crée des conditions favorables au développement social et économique du Burkina Faso. « Sur la base de cette réalité, le gouvernement du japon estime que tout initiative visant à satisfaire un besoin aussi existentiel tel que l'accès à l'eau potable, mérite d'être encouragée et soutenue »,a affirmé M.Masato.

Moussa CONGO