Les experts, acteurs de la société civile et décideurs de la quasi-totalité du globe se donnent rendez-vous du 7 au 18 novembre à Marrakech au Maroc pour plancher sur les changements climatiques et faire le point des engagements pris à Paris l’année dernière.
«Le Maroc et la ville de Marrakech veulent faire de la 22econférence des Parties, celle de l’action», a relevé le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar.
La Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques jouit d’une participation quasi universelle en comptant 197 Parties.
Elle a engendré le Protocole de Kyoto ratifié en 1997 par 192 de ses Parties. Les deux traités visent à stabiliser la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêchera l’interférence dangereuse de l’Homme avec le système climatique.
Selon le Guide des négociations édicté par la Convention des Nations unies et d’autres partenaires, il va s’agir, notamment, de «veiller à l’intégrité de tous les écosystèmes, y compris les océans, et à la protection de la biodiversité».
«La relation intrinsèque entre les changements climatiques, le développement durable et l’éradication de la pauvreté», d’une part, et «les besoins pour des modes de vie, de production et de consommation durables comme faisant partie de la solution climatique», figurent dans ce guide.
Au regard de ces différents éléments, l’Accord reconnait l’importance de la nature comme le fondement nécessaire à la survie et au développement de la société humaine.
Il souligne également que les sociétés humaines doivent jouer leur rôle dans la solution climatique, dans la mesure où les droits, les responsabilités et l’équité ont été considérés dans les réponses aux changements climatiques.
S’agissant de la reconnaissance des besoins spécifiques des pays en développement, l’Accord met l’accent sur ceux qui sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques, comme le prévoit la Convention en ce qui concerne le financement et le transfert de technologies.
C’est le site de Bab Ighli qui fut pendant des siècles l’entrée principale de la médina (vieille ville) de Marrakech, qui accueille la conférence internationale sur le climat où sont attendus près de 20000 participants.
Il s’étend sur près de 300.000 mètres carrés et comprend 55 tentes. «C’est donc un lieu historique chargé de symboles qui a été choisi pour abriter les travaux de la COP22 et c’est une véritable petite ville dans la ville que les participants y découvriront», assure le comité d’organisation.
Le village de la COP22 est divisé en deux zones distinctes. La principale, une «zone bleue», est placée sous l’autorité des Nations-unies. Aux accès restreints et ouverte 24H/24, elle comprend deux salles plénières, 30 salles de conférences et 10 salles de réunions, où se dérouleront les négociations proprement dites.
D’autres espaces sont prévus dont ceux dédiés aux débats, expositions, accueil et sécurité, un carré réservé aux chefs d’Etat, hautes personnalités et délégations, des bureaux de l’Onu, médias et télédiffusion, services et restauration.
La «zone verte» est, elle, réservée à la société civile, aux entreprises, aux associations, etc.
Agence d’information du Burkina
ss/taa